Les cadeaux de Dieu – Décembre 2022

Le mois de décembre représente pour tous la fin d’une année, peut-être l’approche d’une nouvelle étape avec de nouveaux enjeux et différents défis. Mais on ne peut passer d’une année à l’autre sans passer par l’étape “Noël”.

La période de Noël est généralement vue comme une période de fête, aux enjeux commerciaux. L’occasion de prendre des vacances et de revoir la famille, d’offrir et de recevoir des cadeaux… Mais à l’Eglise, cette fête a surtout une dimension spirituelle.

Chaque année, nous évoquons la naissance de Jésus, les raisons de sa naissance, le contexte, ce que Jésus représente pour nous. Dans certains foyers, il y a même sous le sapin une crèche représentant cette naissance, juste à côté des jolis cadeaux bien emballés.

Alors peut-être que ce mois de décembre serait une belle opportunité pour se souvenir des cadeaux que Dieu a déposés sous notre sapin, dans notre vie, dans notre espérance.

SEMAINE 1 : CE QUE DONNE LE PÈRE

BRISE-GLACE ! Si vous pensez à un cadeau reçu à Noël ou à une autre occasion, quelle est la première chose qui vous vient en tête ?

MERCI ! En ce dernier mois de l’année, prenons le temps de louer Dieu, en nous souvenant de toutes les belles choses qu’il a fait pour nous durant l’année.

BIBLE ! Lire Matthieu 7:1-14

  • Le verset 11 suggère que Dieu aime faire de beaux cadeaux à ses enfants ! Quels cadeaux ce Père donne-t-il ?
  • En lisant Matthieu 7, que pensez-vous de cette promesse faite à qui demande, qui cherche, qui frappe à la porte ? Il y a-t-il un écho dans votre vie en lien avec cette promesse ?
  • Ce passage contient de nombreuses recommandations de la part de Jésus, quelle est celle qui attire premièrement votre attention ?

PRIONS ! Notre Dieu, notre Père, sois notre aide dans la compréhension de ce que tu nous demandes, et dans la réalisation de tes promesses.

LA RÉFLEXION ! Ce passage dans Matthieu 7 fait état d’une série de recommandations de la part de Jésus, et nous croyons que tout ce qui vient du Fils, donc Jésus, vient aussi de Dieu le Père.

On remarque dans ce passage beaucoup de verbes d’action : Juger – Mesurer -Donner -Ôter -Demander – Chercher – Frapper – Ouvrir… Et dans tous ces verbes d’actions, Jésus nous met en lien avec les autres, ce que nous faisons, c’est avec d’autres ou pour d’autres.

En premier Jésus nous parle du jugement de l’autre, savoir apprécier ses propres failles avoir de voir celles des autres.

En second, au verset 6, il est question de faire le discernement entre ce que nous donnons et ce que nous jetons, à qui ? et pourquoi ?

Mais ensuite, à partir du verset 7, Jésus nous déplace dans une autre thématique, il ne s’agit pas de ce que nous donnons ou jetons, mais il est question de ce que nous souhaitons recevoir.

Les promesses et recommandations qui sont faites sont à l’attention de celui qui souhaite recevoir. Car il y a un temps pour tout, un temps pour donner, mais aussi un temps pour recevoir. Il est à remarquer que Jésus utilise l’exemple de filiation, pour illustrer le don au verset 9. C’est l’occasion pour nous de nous rappeler de deux choses : Qui est notre Père ? Et qu’est-ce qu’il nous donne, à nous ses enfants ?

Enfin, cette péricope se termine aux verset 13 et 14; où après avoir évoqué ce qu’il y a à donner et ce qu’il y a à recevoir, Jésus ouvre la question de l’espérance, et le chemin que nous prenons quand a celle-ci ? Que recevrons-nous de notre espérance ? Jésus semble présenter deux issues; perdition ou vie.

Alors prenons exemple sur cette perspective, afin de donner nos forces dans une espérance qui nous apporte la vie et le bon chemin qui y convient.

SEMAINE 2 : UNE ESPÉRANCE ÉTERNELLE 

BRISE-GLACE ! Avez-vous déjà eu du mal à accepter un cadeau ?

MERCI ! Nous voulons dire merci à Dieu pour l’espérance qu’il nous a donné, à nous, ses enfants.

BIBLE ! Lire Romains 6:12-23

  • Dans le verset 23, il est question d’un salaire mérité et d’un cadeau offert par Dieu. Lequel est le plus facile à accepter ?
  • Que veut dire pour vous, être esclave de la justice ?
  • Savoir que nous ne sommes plus esclaves du péché, mais esclave de la justice, qu’est-ce que cela change dans nos vie ?

PRIONS ! Seigneur, nous prenons conscience de ce que tu as fait pour nous, que notre liberté ne soit pas une occasion de chute, mais une occasion d’espérance pour d’autres.

REFLEXION ! Dans ce passage, Paul semble aboutir à la conclusion d’une espérance donnée par Dieu, au travers d’un “don gratuit de Dieu : c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur”.

Mais pour aboutir à cette conclusion laissant place à une espérance, Paul a premièrement débattu de la question du péché, de son emprise, de ses conséquences pour nous. Il semble aussi décrire dans les conséquences du péché, des limitations que le péché impose à notre liberté d’action. Ce que nous pouvons faire et ce que nous ne pouvons pas faire à cause notre relation au péché.

Mais dans cette réflexion sur le péché nous ne sommes pas seuls, car l’action de Dieu nous affranchis de cette emprise du péché, de cet esclavage.

L’intérêt est d’apprécier ce qu’il en est pour nous au quotidien. L’affranchissement d’un esclavage est synonyme d’une liberté acquise, d’une liberté donnée, en l’occurrence par Dieu. Dans cette liberté que Dieu nous donne, comment pouvons-nous utiliser cette liberté donnée, pour devenir un instrument de justice ? [Verset 13].

Le verset 22, pénultième verset de ce passage, dresse un résumé de l’opération entre l’homme, le péché, et l’action de Dieu : “Mais maintenant, étant affranchis du péché et devenus esclaves de Dieu, vous avez pour fruit la sainteté et pour fin la vie éternelle.”

Que veut dire “esclaves de Dieu ?” A notre temps, le terme “esclave” a une connotation très péjorative, rappelant des situations terribles d’oppression. Mais dans ce contexte apostolique, ce terme d’esclave n’est pas utilisé dans un sens social, mais spirituel. Et il est intéressant de lire que le terme qu’utilise Paul pour décrire l’espérance, c’est celui de l’esclavage ! “devenus esclaves de Dieu, vous avez pour fruit la sainteté et pour fin la vie éternelle.”

SEMAINE 3 : AVEC LE NOUVEAU-NE DE BETHLEEM !

BRISE-GLACE ! Il est courant d’utiliser une question, pour créer un Ice-Breaker, comme une introduction pour la soirée, mais pourquoi pas tenter l’expérience d’un exercice ? Le mois de décembre est aussi l’occasion de nous rappeler de ce que nous avons vécu et reçu durant l’année. 

Alors l’exercice est le suivant : Prenez individuellement une feuille, et écrivez sur votre feuille, tout ce que Dieu a fait durant votre vie, l’exercice ne peut durer que 5 minutes, et la conclusion de celui-ci, c’est que toute une vie ne peut suffire à raconter les cadeaux de Dieu.. !  [Chaque feuille n’est pas destinée à être partager aux autres, mais simplement d’usage personnelle]

MERCI ! Notre Dieu, notre Père, nous te remercions pour Christ, qui nous permet d’espérer, nous te remercions pour le nouveau-né de Bethléem et son chemin parmi nous.

BIBLE ! Lire Matthieu 1:17-25 et Esaïe 53 

  • A la lecture de ces deux passages, en quoi la naissance de Jésus est un cadeau pour le monde ?
  • Quel lien pouvez-vous faire entre Matt 1:21 et Esaïe 53:12. La description qui est faite en Esaïe 53 de ce “bras de l’éternel” vous paraît-elle cohérente avec le Jésus décrit dans l’évangile de Matthieu ?
  • En quoi cette naissance est un cadeau pour vous aujourd’hui ?

PRIONS ! Prions pour que toi notre Seigneur, tu sois notre espérance, que tous te connaissent, que tous s’approchent de toi, qui as porté nos souffrances et nos douleurs. 

REFLEXION ! Le récit de l’annonce de l’ange à Marie, ainsi que le chapitre 53 du livre d’Esaïe sont connus d’un grand nombre de chrétiens, et tout deux ont le point communs d’être cités lorsque l’on souhaite y faire référence à Jésus.

Bien que le chapitre 53 d’Esaïe a été écrit bien avant la naissance de Jésus, il est courant d’associer ce chapitre en particulier à Jésus. Mais alors pourquoi ?

Ce chapitre raconte une histoire, l’histoire de trois personnages : l’Eternel, un peuple, et “le bras de l’Éternel”. Cette dernière personne n’est pas nommé, mais décrite. Décrite comme ayant donné une espérance à un peuple pécheur et coupable. Et que fait ce “bras de l’Éternel” ? Le verset 6 en donne un indice : “Nous étions tous errants comme des brebis, Chacun suivait sa propre voie; Et l’Éternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous.”

Le point commun entre Matthieu 1:27-25 et Esaïe 53, c’est l’action de Dieu par sa volonté. Dans chacun de ces passages, Dieu souhaite une action, et elle se produit, Marie est tombée enceinte d’un nouveau-né, car un ange lui a annoncé la volonté de Dieu quant à sa grossesse. Tandis que dans Esaïe 53, le bras de l’Éternel a porté le poids de l’iniquité de tous, car il a plu à l’Éternel de le faire.

Alors que pouvons-nous dire ? S’il y a bien un cadeau que Dieu a voulu donner à son peuple, c’est Jésus-Christ.

Détails