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Marchons vers Noël – Décembre 2023

Semaine 1 : La marche du peuple de Dieu – vers la lumière, la paix et la liberté

Verset clef

« Le peuple qui marche dans l’obscurité voit une grande lumière. » Es 9.1a

Merci

Remercions Dieu : nous avons une espérance vivante pour cette vie et aussi pour le monde qui vient.

Nous pouvons prier ensemble le psaume 33.

Bible

Esaïe 8.21-9.6

Les échanges peuvent être relancés, si nécessaire, avec les questions suivantes :

• Est-ce que, parfois, vous avez l’impression que ce monde ressemble à celui du peuple perdu de notre texte ?
• Que promet Dieu à son peuple à travers cette prophétie d’Esaïe et avec la venue de l’enfant ?
• Comment cette promesse m’encourage dans ma vie ? Qu’est-ce que je vois de déjà accompli ? Qu’est-ce qui doit encore être accompli ?

Prière

Prions pour que nous puissions vivre et montrer autour de nous la lumière, la paix et la liberté que Dieu nous a déjà données en Jésus-Christ et pour que l’espérance d’un monde où elles seront parfaites nous guide au quotidien.

Réflexion

Notre monde, notre vie ne sont pas simples. Nous marchons dans l’obscurité d’un monde en guerre, plein de violence, d’injustices et avec bien peu de sujet d’espoir. « On regarde la terre, [ou le journal] et l’on ne voit que détresse, obscurité, sombre oppression, nuit d’égarement. » Ainsi en était-il déjà à l’époque du prophète Esaïe et il annonçait au peuple l’espérance : Dieu allait intervenir.

Dieu est intervenu, pour Israël et pour tous les peuples. Il y a 2000 ans, pour nous aussi, une grande lumière est venue, un enfant nous a été donné et c’est Dieu lui-même qui est venu marcher dans notre monde de malheurs.

Esaïe l’annonçait et Jésus est venu pour éclairer l’obscurité, nous libérer de l’oppression et nous apporter la paix.

« 1 Le peuple qui marche dans l’obscurité voit une grande lumière. Sur ceux qui vivent au pays des ténèbres, une lumière se met à resplendir. »

Esaïe l’annonçait et Jésus est venu pour éclairer l’obscurité. Nous pouvons être impressionnés de la marche du monde, de ses horreurs et de notre peu de pouvoir dessus. Ce n’est pas facile de comprendre la raison des violences, en Israël-Palestine, en Ukraine, autour de nous. Mais Jésus est venu nous éclairer, il nous parle et les Ecritures aussi nous permettent de mieux comprendre d’où tout cela vient : le péché dans le cœur de l’homme, le refus de se laisser guider par Dieu, le désir de faire les choses sans lui, le refus de la Grâce.

Dieu nous éclaire aussi sur notre rôle à jouer dans ces tragédies. Le rôle de tous les chrétiens : témoigner de la grâce qui nous a été faite, par nos mots et nos actes, faire grâce à notre tour, en particulier au plus faible, l’étranger, le pauvre, le mis à l’écart, pleurer avec ceux qui pleurent, rire avec ceux qui rient et proclamer, dans la joie, l’espérance qui est en Christ. Mais aussi le rôle particulier que Dieu nous demande à chacun, dans notre travail, dans notre famille, au milieu de nos amis.

« 3 Ainsi que tu le fis autrefois, quand tu mis les Madianites en déroute, tu brises aujourd’hui le joug de l’oppression qui pèse sur ton peuple, la barre qui écrase ses épaules, le gourdin dont on le frappe. »

Esaïe l’annonçait et Jésus est venu nous libérer de l’oppression. Nous aussi sommes esclaves, sous l’oppression des attentes de la société, des attentes de nos proches, de standards trop haut pour nous, des standards posés par le Monde, par les proches et trop souvent par nous-mêmes, sous l’oppression de nos péchés passés et de notre sentiment de culpabilité, sous l’oppression de nos mauvais désirs, ce que nous savons qui n’est pas bon et que nous faisons quand même, sous l’oppression aussi d’un monde spirituel mauvais qui veut notre perte. Et Jésus est venu nous libérer. En Christ nous sommes libres de tout cela, libres de faire la volonté de Dieu.

Jésus est venu nous libérer de l’oppression et nous devons en témoigner à un monde esclave de la futilité et de la mort.

 

« 4 Et toute botte ennemie martelant le sol, tout manteau roulé taché de sang sont à brûler et deviennent la proie du feu. »

Esaïe l’annonçait et Jésus est venu pour nous apporter la paix. La paix avec ceux qui nous entourent quand ils le veulent bien (« Autant que possible, si cela dépend de vous, vivez en paix avec tous. » Rm 12.18). Mais surtout la paix avec nous-même et la paix avec Dieu. En Jésus, nous ne sommes plus obligés de nous battre avec nous-mêmes à chaque fois que nous ratons : nous pouvons demander pardon et être pardonnés puis essayer de faire mieux. Dieu vient jusqu’à nous, nous permet de nous adresser à lui, nous a adoptés. Plus rien ne nous sépare de lui !

 

Esaïe l’annonçait et Jésus est venu pour éclairer l’obscurité, nous libérer de l’oppression et nous apporter la paix.

Voilà la vie vers laquelle nous, peuple de Dieu, marchons, dans laquelle nous marchons : la Lumière, la Liberté et la Paix.

Semaine 2 : La marche de Marie – le retournement des valeurs

Verset clef

« Beaucoup de premiers seront derniers, et les derniers seront premiers. » Mc 10.31

Merci

Remercions Dieu pour son intervention dans le monde, parce qu’il bride le pouvoir du Mauvais et parce qu’il nous corrige et nous conduit.

Nous pouvons remercier Dieu avec le chant Magnifique est le Seigneur.

Bible

Luc 1.39-56

Les échanges peuvent être relancés, si nécessaire, avec les questions suivantes :

• Qu’y a-t-il d’étonnant à voir le Seigneur annoncé par le mouvement d’un fœtus ? Qu’est-ce que cela dit de Dieu ?
• Qu’est-ce qui vous marque dans le chant de Marie ? On pourra aussi lire la prière, très proche, d’Anne, la mère du prophète Samuel, en 1Samuel 2.1-10
• Qu’est-ce que cela dit pour ma vie ? Comment cela m’encourage-t-il ? Vers quoi ce texte me conduit-il ?

Prière

Remercions Dieu qui regarde les petits que nous sommes et nous sourit. Remercions Dieu qui écoute nos petites prières comme les grandes, qui regarde au cœur et nous veut du bien.

Réflexion

Noël, c’est le renversement des valeurs ! Le Roi des rois, le Dieu Créateur et Eternel se retrouve un nourrisson dans une mangeoire. Le plus grand prend la forme du plus petit, du plus faible et, en cela même, glorifie ce plus petit.

Après l’ange, voilà que c’est un fœtus, Jean-le-pas-encore-baptiste, qui annonce la venue du Sauveur annoncé ! Et une femme de prêtre âgée manifeste l’honneur qu’elle a de recevoir la jeune femme d’un menuisier. Tout est à l’envers par rapport aux rapports sociaux de l’époque.

C’est aussi le chant de Marie – le Magnificat : Dieu prend soin des humbles, il élève les petits, il bénit ceux qui se confient en lui, il nourrit ceux qui ont faim, mais il déteste les orgueilleux, il abaisse les grands, il renverse les trônes, il renvoie les riches, tous ceux qui s’appuient sur leurs biens ou leurs forces, sans rien. Dieu renverse les valeurs de ce monde. « Beaucoup de premiers seront derniers, et les derniers seront premiers. » annonce Jésus après son entretien avec le jeune homme riche (Mc 10.31).

Et nous ?

Alors que nous marchons vers Noël, nous sommes invités par l’Evangile à refuser les valeurs de ce monde, refuser de glorifier ceux que le monde glorifie, mais à regarder, honorer, aider, encourager aimer, admirer même, les petits, les humbles, ceux que le monde ne voit pas.

Dieu n’en a que faire de l’argent, du pouvoir terrestre, de la gloire des écrans, des influenceurs et des héros du sport. Pourquoi ces gens-là nous impressionneraient-ils, nous ses enfants ?

Plutôt que chercher la vaine gloire de ce monde, l’argent qui corrompt, cherchons, humblement, simplement, à plaire à notre Dieu, à faire sa volonté, à servir, à aimer, à être dépendants de sa Grâce. Et si nous avons besoin d’exemples, regardons qui range les chaises après le culte, qui fait le ménage et les repas, etc.

Alors nous serons les dignes enfants du Dieu qui s’est dépouillé de sa gloire pour devenir le nourrisson de la crèche de Noël par amour pour le monde.