Je cherchais Dieu depuis mon adolescence mais…
“Je cherchais Dieu depuis mon adolescence mais je ne le trouvais pas. Ou plutôt : je ne trouvais pas le Dieu que je voulais trouver.
Ce que je cherchais en réalité, c’était un dieu-puissance : je voulais tout comprendre, contrôler, connaître, savoir. Je voulais que, dans sa toute-puissance, il se soumette à ma volonté et à mes demandes en se rendant totalement intelligible : répondre à mes demandes, répondre quand j’en ai besoin. Une quête sans fin nourrie d’un vide qui se creuse et que la soif de connaissance ne peut étancher.
J’ai pourtant eu plusieurs signes, plusieurs clins d’œil de Sa part. Je restais cependant absent à Sa présence. Je me disais après coup : est-ce que ce signe venait de Dieu ? D’autre chose ? Ou était-ce simplement une coïncidence ? Le hasard ? Suis-je en train de devenir fou ?
Je cherchais uniquement la face de Dieu qui m’intéressait.
S’il peut éventuellement être facile de croire quand tout va bien, je pense aussi qu’il est facile (voire même très tentant) de ne pas croire du tout quand tout va bien. La ruse et l’ego sont à l’œuvre en nous disant : « je suis arrivé là par moi-même, j’y suis arrivé tout seul, par le fruit de mon travail et de mon intelligence. Pourquoi donc aurais-je besoin d’un Dieu ? Au pire, je prierai quand tout ira mal et vu qu’Il est infiniment miséricordieux, il m’exaucera peut-être »
Proverbe 16, verset 18 : “L’arrogance précède la ruine, Et l’orgueil précède la chute” C’est plus ou moins ce qui a suivi.J’ai été pris dans un engrenage : la course au succès, à l’argent, à la reconnaissance, aux satisfactions passagères : autant de signes latents d’un manque profond que l’on n’arrive pas à combler et que l’on tente de masquer avec ses propres démons voire d’autres démons, des addictions et des idées noires.
Cela peut être extrêmement dur d’en parler car : qui peut vous comprendre ? « Arrête de te plaindre, moi si j’étais toi je serais heureux avec ce que tu as. Moi à ton âge, je n’avais pas tout ce que tu as »
“Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous avez envie d’entendre, ce que vous entendez, ce que vous comprenez… il y a dix possibilités qu’on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand même…” nous dit très justement Bernard Werber
Dieu est celui qui vous comprend. Qui nous comprend. Mieux que nous-mêmes. Il le consolateur, le calme et la sérénité dont l’amour nous englobe et nous protège.”Car je ne fais pas le bien que je veux, mais je fais le mal que je ne veux point. » Romains 7:19
“Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation, qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes l’objet de la part de Dieu, nous puissions consoler ceux qui se trouvent dans quelque l’affliction ! Car, de même que les souffrances de Christ abondent en nous, de même notre consolation abonde par Christ. » 2 Corinthiens 1:3-5