Jonas – Janvier 2024

Voilà un récit tout à fait étonnant. Pour certains d’entre nous qui ont grandi en église, il s’agit d’un texte bien connu, souvent abordé avec les enfants – dont on retient bien l’un des épisodes : Jonas se faisant avaler, puis recracher, par un poisson ! Pour d’autres qui découvrent le texte, il est peut-être surprenant par son efficacité : c’est un récit concis, qui expose une situation et les évènements qui en découlent en très peu de mots, nous laissant face aux faits. Un petit plus : au fil du texte, associé au récit des évènements, l’auteur nous donne accès à la discussion entre Jonas et Dieu. Et ça, c’est tout à fait précieux !
Que vous soyez très familiers de ce livre du 1er testament, que vous vous souveniez surtout du gros poisson, ou que vous découvriez ce texte : nous vous proposons ce mois-ci de (re)plonger ensemble dans l’histoire du prophète Jonas, et dans ce qu’elle révèle, à la fois du projet de Dieu pour le monde, et de notre cœur.

SEMAINE 1 : CHAPITRE 1 DU LIVRE DE JONAS

VERSET CLE ! « Alors Jonas voulut s’enfuir à Tarsis, pour échapper au Seigneur. ». (Jonas 1 : 3)

QUESTION BÊTE MAIS PAS SI BÊTE !Vous arrive-t-il parfois d’éviter de faire une chose qui vous a été demandée ?

MERCI ! De nous mettre en route, Seigneur. De nous faire confiance en nous proposant de nous mettre à ton service.

BIBLE ! Lire Jonas 1, 1 :16.

  1. Que fuit Jonas ? 
  2. Que pensez-vous de la réaction de l’équipage du bateau :

…avant de parler à Jonas ?

…une fois qu’il leur révèle son identité et la raison de sa présence à bord ?

…une fois que Jonas propose de le jeter par-dessus bord ?

3. Quelle(s) différence(s) notez-vous entre l’attitude de Jonas et celle de cet équipage ? 

4. Vous arrive-t-il de faire l’expérience de difficultés à obéir à Dieu ? Comment cela affecte-t-il votre relation à Dieu ? 

PRIONS ! Père, donne nous d’être capables d’affirmer, ensemble mais aussi chacun à notre rythme et pour nos vies, que nous te faisons confiance : Tu nous veux du bien. Nous voulons nous mettre à l’écoute de tes projets pour nous, autant ceux qui s’appliquent à tous les chrétiens que ceux auquel tu peux nous appeler individuellement. Donne nous d’identifier là où, dans nos vies, nous te désobéissons. Que nous croyions et expérimentions que tu nous mènes à bon port et que tu nous équipes du courage nécessaire !

LA RÉFLEXION ! 

Le contexte : nous sommes au 9e siècle avant le Christ, et Jonas est un prophète du Seigneur pour Israël. La ville de Ninive ne fait pas partie d’Israël : c’est une ville païenne. Ses pratiques sont mauvaises et provoquent la colère de Dieu. Dieu demande donc à Jonas de prévenir Ninive de changer de comportement, afin qu’elle ne soit pas détruite. Adresser des mises en gardes à un ou plusieurs individus lorsque leur comportement est inadapté, c’est là tout à fait un rôle des prophètes dans la Bible ! Autant, si ce n’est plus souvent, que de recevoir des visions prophétiques pour l’avenir proche ou lointain. Ainsi, Samuel avertit Eli du péché de ses fils, Nathan alerte le roi David de sa désobéissance, Elie interpelle Achab et Jézabel …

Le récit va très vite. Au verset 2, Dieu parle. Au verset 3, Jonas fuit « Alors Jonas voulut s’enfuir à Tarsis. ». Notons que Jonas a bien entendu la parole du Seigneur, cela n’est à aucun moment mis en doute par le texte. Certains prophètes ne se sentent pas à la hauteur et l’expriment à Dieu, c’est le cas de Moïse, d’Elie à certains moments, de Jérémie, par exemple ! Mais cela ne semble pas être la préoccupation de Jonas. Le texte donne un éclairage plus tard des raisons de sa fuite, mais à ce stade, tout ce qu’on sait, c’est que Jonas veut « échapper au Seigneur ». Et curieusement, à lui qui affirme craindre « le Seigneur qui a fait le ciel et la terre ferme » (verset 9), une fuite géographique lui semble adaptée !

De la même façon, dans ce passage, les réactions de Jonas semblent à plusieurs reprises manifester une forme d’incohérence, de détachement, voire de lâcheté. Lorsqu’il embarque vers Tarsis et que le bateau est frappé d’une tempête, tout le monde à bord s’affaire et interroge ses dieux afin de tenter de rester saufs. Jonas, lui, s’endort au fond du bateau. Il faut qu’il soit réveillé par le chef d’équipage, et qu’un tirage au sort le désigne, pour qu’il parle ! Et ce, bien qu’il sache que la tempête est causée par sa désobéissance « je sais que c’est moi qui attire sur vous cette grande tempête » (verset 12), et qu’il sache donc comment mettre un terme au danger couru par l’équipage.

Dans tout ce passage, c’est également le seul qui ne s’adresse pas à son Dieu. Les membres de l’équipage crient d’abord à leurs dieux respectifs face à la tempête. Plus tard, devant la grandeur manifeste du Dieu d’Israël qu’ils se mettent à craindre, ils l’implorent, puis finiront même par lui rendre gloire et lui offrir un sacrifice (verset 16). Au contraire, Jonas, même lorsque sa faute est révélée, ne s’adresse pas – à ce stade – à son Dieu. Il suggère aux autres, de prendre une action pour lui-même « Prenez-moi, lancez-moi à la mer et la mer se calmera envers vous » (verset 12). Cela va d’ailleurs accroître la crainte de l’équipage qui redoute de participer à la mise à mort d’un innocent, et est une première occasion pour eux, non Israélites, de s’adresser au Dieu d’Israël.

Dieu est cependant plus grand que la compréhension qu’en ont les membres de l’équipage, qui ont peur de prendre part à la mort du prophète. Malgré l’infidélité de Jonas, nous verrons dans la suite que Dieu va le mettre à l’abri, lui offrir du temps pour se repentir, des circonstances privilégiées pour s’adresser à son Dieu et pour lui obéir. Il va faire preuve de patience et de pédagogie à son égard. Et ce, jusqu’au bout du récit.

Le texte, concis et efficace, donne à voir le prophète sous un jour peu fameux, et nous sommes prompts à pointer ses lâchetés. Cependant, mesurons-nous combien nous sommes, souvent, proches de Jonas ? Nous qui connaissons le Dieu de toute éternité qui sauve l’humanité, nous qui détenons ainsi des clés de compréhension du monde qui nous entoure, ne nous endormons-nous pas régulièrement au fond du bateau ? Par fatigue, par négligence, par habitude de la grâce de notre Dieu peut-être ? Nous avons un Dieu qui appelle à Lui l’humanité, et qui est infiniment patient avec chaque individu. Laissons-nous encourager en ce mois de janvier, à faire confiance à notre Dieu dans les tâches qu’il confie à chaque chrétien. Dans ce cadre, peut-être pouvons-nous par exemple avoir une attention particulière au moment de l’annonce de la volonté de Dieu, pendant le culte ? Et nous laisser interpeller à cette occasion de façon renouvelée ?

SEMAINE 2 : CHAPITRES 2 ET 3 DU LIVRE DE JONAS

VERSET CLE !  « Qui sait si Dieu ne reviendra pas, s’il ne renoncera pas, s’il ne reviendra pas de sa colère ardente, pour que nous ne disparaissions pas ? » Jonas 3 :9

QUESTION BÊTE MAIS PAS SI BÊTE ! Quand quelqu’un vous pardonne, acceptez-vous facilement ce pardon ?

MERCI !  Pour ta fidélité qui nous fait revivre, Seigneur. Merci de venir nous chercher, chacun, précisément là où nous sommes.

BIBLE ! Lire Jonas 2 et 3.

  1. Qu’est-ce qui retient votre attention dans la prière de Jonas ?
  2. Avez-vous déjà fait l’expérience d’être tiré d’une situation qui vous paraissait sans issue ? Trouvez-vous des échos à votre ressenti d’alors, dans le propos de Jonas ?
  3. Que pensez-vous de la réaction des ninivites lorsqu’ils entendent Jonas ?
  4. Comment vivez-vous la repentance ? Parvenez-vous à vous savoir pardonné par Dieu ?

PRIONS ! Seigneur, nous t’invitons à déverser ton Saint-Esprit sur nous afin que nous sachions te demander pardon pour nos fautes lorsque nous les mesurons, et afin que nous fassions l’expérience de ton pardon, ensemble et dans nos situations de vies à chacun.

LA RÉFLEXION ! 

On assiste dans ces deux chapitres à des repentances. Dieu envoie le poisson et offre à Jonas un temps et un (drôle de) lieu pour se repentir. C’est l’occasion pour Jonas d’adresser un magnifique psaume au Seigneur. Puis Dieu envoie Jonas, qui cette fois obéit, et annonce la destruction à venir de Ninive à ses habitants. Les Ninivites se repentent alors, sans tarder et drastiquement : le roi invite en effet les hommes comme les bêtes (!) à prendre le sac et la cendre (ce qui traditionnellement manifeste humilité, repentance et détresse) et à jeûner.

Cette semaine peut être l’occasion d’interroger les membres de votre mini : comment vivent-ils la repentance ? Parviennent-ils à se savoir pleinement pardonné de Dieu ? Comment vivent-ils, par exemple, l’annonce du pardon, lors du culte ? Se repentir et se savoir pardonné par le Père : nous sommes appelés à l’expérimenter en Jésus-Christ.

Quelques remarques concernant ces deux moments de repentance. Jonas la vit quelque part entre sa mise à flots et son séjour dans le poisson. Si on ne sait pas très bien dans quel ordre il vit les choses intérieurement, il est clair que le pardon qu’il expérimente déclenche la louange de Jonas ! Cette louange s’appuie sur la grâce très concrète qu’il vient de vivre, puisque Dieu le sauve des flots. On peut noter qu’au milieu de cette détresse qu’il a vécu, il a exprimé encore une espérance : « Et moi, je disais : Je suis chassé loin de tes yeux ! Mais je verrai encore ton temple sacré. » (Jonas 2 :5). D’ailleurs, l’espérance des ninivites s’exprime elle aussi ! Mais elle est légèrement différente, formulée avec moins de certitude « Qui sait si Dieu ne reviendra pas, s’il ne renoncera pas, s’il ne reviendra pas de sa colère ardente » (Jonas 3 :9). Peut-être parce qu’elle ne s’appuie pas sur une expérience passée de la bonté de Dieu ?

Ces chapitres nous donnent à voir deux conversions (le mot conversion signifiant initialement « se retourner, changer de direction »). Elles sont suscitées par Dieu, qui interpelle d’abord Jonas, puis Ninive à travers Jonas. Dieu suscite les circonstances d’une conversion, mais laisse un choix. Certes, dans les deux cas, pour Jonas comme pour les ninivites, le choix de la désobéissance est synonyme de mort. Mais bien que cette conséquence de la désobéissance -autrement dit, du péché- apparaisse hâtée dans le récit ici, c’est bien le vrai choix offert par Dieu de façon générale ! Non comme une menace, mais simplement parce que Dieu est lui-même la vie. Loin de Dieu, il ne reste plus que la mort. C’est bien ce que Dieu explique à son peuple en Deutéronome 30 :19 « J’en prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre : j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta descendance ». Il s’agit d’un passage où Dieu décrit justement à son peuple, la restauration qu’Il opère et opérera quand son peuple se repend.

C’est aussi beau de voir combien ces deux chapitres manifestent un désir de Dieu de venir à notre secours et de nous faire vivre des résurrections, un renouveau, une conversion, tant à l’échelle individuelle que collective. Voilà un vrai message d’espérance, annonciateur de ce qui sera accompli en Jésus-Christ !

Pour Jonas, la conséquence de cette repentance est visible dans son psaume, dans le dialogue rétabli avec Dieu, dans l’expression de la reconnaissance de Jonas « Quant à moi, je t’offrirai des sacrifices en déclarant ma reconnaissance, je m’acquitterai des vœux que j’ai faits. » (Jonas 2 :10). Mais on peut également s’essayer à imaginer les conséquences d’une repentance et d’un désir de renoncement au mal à l’échelle collective tel qu’il est vécu par Ninive. Nous vivons dans un monde où il est peu nécessaire de faire appel à son imagination pour connaître les conséquences, du manque de justice sociale ou de justice tout court, de la violence, de l’inégalité, de la guerre. Imaginez l’effet, imaginez le témoignage de justice, ne serait-ce que d’une journée où une ville entière changerait de comportement !

Voilà des résurrections que veut nous faire vivre notre Dieu, tant à l’échelle individuelle que collective, en attendant la résurrection qui nous attend en Jésus Christ, dans la vie éternelle qui nous est offerte par Lui.

SEMAINE 3 : CHAPITRE 4 DU LIVRE DE JONAS

VERSET CLE ! « Et moi, je n’aurais pas pitié de Ninive, la grande ville, où il y a plus de cent vingt mille humains qui ne savent pas distinguer leur droite de leur gauche, et des bêtes en grand nombre ? » (Jonas 4 :11)

QUESTION BÊTE MAIS PAS SI BÊTE ! C’est Noël, et on vous offre un très beau cadeau. Il faut dire que vous l’espériez, et aviez discrètement manifesté ce désir précis. Mais voilà qu’un proche reçoit ensuite exactement le même cadeau ! En plus, il n’y connaît rien en la matière, il ne saura sûrement pas l’apprécier comme vous. Comment cela vous fait-il réagir ?

MERCI !  Seigneur, pour ton plan qui concerne tous les humains qui se laissent rejoindre par toi, sans restriction de nationalité, d’ethnie, de sexe, ou de toute forme d’appartenances diverses, (professionnelles, sociales…). Merci pour le projet que tu déploies pour le monde et l’intérêt et la pédagogie sur mesure dont tu fais preuve à l’égard de chacun.

BIBLE ! Lire Jonas 4.

  1. Qu’est-ce qui met Jonas en colère ? 
  2. Que comprenez-vous de l’exemple que Dieu utilise avec le ricin ? 
  3. Parvenez-vous à trouver des échos à votre propre comportement, parfois, dans l’attitude de Jonas ?
  4. Que montre ce texte, selon vous, du caractère de Dieu ?  

PRIONS ! Seigneur, nous te prions de nous révéler, nos aigreurs mal placées, les lieux dans notre cœur où la joie devrait régner sans que cela ne soit le cas. Nous t’appelons à venir renouveler notre joie, afin que nous soyons des témoins de ton action dans nos vies, pour le monde !

LA REFLEXION !

Enfin, le dialogue est établi entre Jonas et Dieu : mais quelle étrange conversation !

Jonas se fâche du pardon de Dieu envers Ninive. L’expression de colère de Jonas surprend : là où on peut considérer que sa mission a été une réussite, il se désole du pardon accordé et demande la mort ! Son reproche adressé à Dieu est surréaliste et presque amusant : il a la forme d’une louange qui dit avec justesse qui est Dieu « Car je savais que tu es un Dieu clément et compatissant, patient et grand par la fidélité, qui renonces au mal. » (Jonas, 4, fin du verset 2). Pourtant ici, c’est un reproche : Jonas voudrait que Ninive ait été punie. Le prophète semble même incapable de manifester de la joie, à l’exception du moment où Dieu fait pousser un petit arbre, un ricin, au-dessus de sa tête pour le protéger de la chaleur (Jonas 4, fin du verset 6).

D’où provient cette réaction ? Est-ce de l’égoïsme, à vouloir garder l’action et le pardon de Dieu pour son peuple uniquement ? Une forme de jalousie ?

On note aussi, que cette réaction donne à voir que Jonas connaît effectivement la clémence de son Dieu, par rapport à l’équipage du bateau ou aux ninivites. En effet les uns redoutent que la mort de Jonas leur soit reprochée et n’imaginent pas Dieu sauver Jonas, les autres en espèrent sans certitude, le pardon de Dieu et la levée de sa condamnation. Pourtant, d’une certaine façon, l’équipage du bateau ou les habitants de Ninive manifestent de façon bien moins nuancée que Jonas ce que signifie craindre le Seigneur.

Alors, la « conversion » de Jonas, vécue au chapitre 2, serait-elle imparfaite, incomplète ? Il ne nous appartient pas de le savoir. En tout cas, ce qui est sûr, c’est que quand nous-même vivons un temps fort avec Dieu, où se renouvelle notre relation à lui, cela est loin d’impliquer une vie exempte de péché et de contradictions par la suite. Dieu le sait. Il ne change pas ses plans pour le monde par égard pour Jonas. Il ne change pas non plus ses plans pour (au choix : notre voisin pénible, notre collègue fatiguant, notre proche parent si blessant) par égard pour notre personne. Il ne change pas ses projets mais… il ne perd pas patience, ni envers Jonas, ni envers nous.

Ainsi même face à Jonas qui clôt deux fois la conversation en demandant à mourir « Je fais bien de me fâcher au point de demander la mort » (Jonas 4 : fin du verset 9), Dieu pose des questions « Fais-tu bien de te fâcher ? » (aux versets 4 et 9) et trouve une façon alternative, pédagogue, de lui parler. Quelle créativité et pédagogie de Dieu, qui sait que, si Jonas ne s’émeut plus de rien, il saura se réjouir de la croissance, puis s’attrister de la mort, d’un petit arbre ?

A nouveau, il semble qu’il ne nous appartienne pas de savoir ce qu’il en sera de Jonas. Mais cela nous interroge : avons-nous parfois également envie de garder égoïstement Dieu pour nous-même ? Parvenons-nous à nous réjouir de son action dans la vie des autres ? Bonne nouvelle : ainsi qu’envers Jonas, notre Dieu est infiniment patient envers nous. Malgré notre caractère ingrat ou notre maladresse, le Christ affirme en Jean 15 :5 « Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai appris de mon Père. ». Notre Seigneur nous partage son plan, et il ne se désespère pas de nous. Il se fait, encore et encore, pédagogue.

Ce texte nous parle de la patience de Dieu. Mais il expose aussi clairement le plan de Dieu pour toute l’humanité, qui sera manifesté en Jésus-Christ, à travers le désir de Dieu de sauver Ninive, de lui offrir une chance de rédemption et de lui accorder le pardon. La dernière phrase prononcée par Dieu exprime ainsi la précision avec laquelle il connaît et aime les ninivites, collectivement et individuellement : « Et moi, je n’aurais pas pitié de Ninive (…) où il y a plus de cent vingt mille humains qui ne savent pas distinguer leur droite de leur gauche, et des bêtes en grand nombre ! » (Jonas 4 :11). Alléluia à notre Dieu infiniment patient, infiniment bon et aimant !

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