La crainte de Dieu – Octobre 2023

Dans les Ecritures, la crainte de Dieu apparaît fréquemment, que ce soit dans le Premier ou dans le Nouveau Testament.  De prime abord, l’expression évoque la peur et semble contredire la réalité de notre rapport à Dieu.  Ce mois-ci, les miniglises vont méditer et partager sur la place que tient la crainte de Dieu dans la vie du croyant. 

SEMAINE 1 : N’AYEZ PAS PEUR

VERSET CLE ! « C’est le SEIGNEUR, ton Dieu, que tu craindras ; c’est lui que tu serviras, c’est à lui que tu t’attacheras, c’est par son nom que tu prêteras serment. ». (Deutéronome 10-20) 

QUESTION BÊTE MAIS PAS SI BÊTE !Il vous arrive d’affronter des peurs, des phobies ? Vous les gérez comment ? 

MERCI ! Pour ta présence constante auprès de nous, Seigneur, merci pour tous les moments que nous passons avec toi, à l’écoute de ta Parole et en dialogue avec toi dans la prière.

BIBLE !  Lire Deutéronome 10:12-22 

  1. Comme croyant, êtes-vous à l’aise ou non avec l’expression crainte de Dieu” ?
  2. Dans votre vie de chrétien, que vous inspire la crainte de Dieu” ?
  3. Faites-vous facilement la distinction entre peur et crainte ?
  4. Avez-vous en mémoire des passages ou des épisodes dans la Bible qui manifestent la crainte de Dieu ?
  5. Comment vivez-vous la liberté de craindre Dieu ou pas ? 

PRIONS ! Père, c’est seulement en passant du temps auprès de toi que nous pouvons pleinement te craindre et t’aimer. Nous savons que tu es le rocher sur lequel nous devons fonder nos vies. Nous te le demandons, aide-nous à nous aligner toujours davantage sur ta volonté pour nous, tes enfants. Amen. 

LA RÉFLEXION ! 

Le thème de la crainte de Dieu est très présent dans les Ecritures ; l’expression crainte de Dieu” y est dénombrée 175 fois, sans compter les passages où la crainte de Dieu est évoquée avec d’autres mots ! 

La crainte de Dieu est souvent mentionnée dans la Bible, mais le sens qu’il faut lui donner ne va pas de soi, parce que : 

– le mot crainte” en français renvoie à l’angoisse, à la peur, voire à la terreur ; 

– la crainte de Dieu nous est donnée comme un commandement (« C’est l’Eternel, ton Dieu, que tu craindras… », en Deutéronome 6 :13) ; 

–  les mots hébreu (יִרְאָה = yir’ah) et grec (φόβος = phobos) que l’on traduit en français par crainte” signifient à la fois peur et respect. 

Il n’est pas anodin de rappeler que le mot (יִרְאָה = yir’ah) apparaît pour la première fois dans Genèse 3 :10 : « J’ai entendu ta voix dans le jardin et j’ai eu peur, parce que j’étais nu… ».  La relation de l’homme avec son Créateur commence dans une émotion, la peur : peur d’avoir désobéi, peur de la faute, peur de la punition. 

Mais Dieu n’a rien de commun avec les divinités païennes qui se plaisent à terroriser les humains ; Dieu a façonné l’homme à son image et à sa ressemblance, et ce n’est pas pour inspirer la peur à sa créature… Il donne donc au peuple qu’il s’est choisi une feuille de route, et, parmi les instructions qu’elle contient, il y en a une, pivotale : la crainte de Dieu.  

La  crainte de Dieu, c’est en même temps la reconnaissance de notre petitesse humaine et pécheresse et l’expression de notre respect devant la grandeur de Dieu. Elle est au cœur de l’alliance, qui repose sur l’observance fidèle d’un certain nombre de règles et de comportements de la part des croyants, à l’égard de Dieu et à l’égard des autres hommes, nos prochains. 

Chez les croyants, la crainte de Dieu est indissociable de la confiance en Dieu. A chaque fois que Dieu se manifeste aux humains de façon proche, il les rassure en prononçant les mots : “N’ayez pas peur !”. Ce sont, par exemple, les mots que Jésus emploie avec les disciples, au moment de sa Transfiguration. 

Ensemble, la foi et la crainte de Dieu bannissent les peurs du monde : pour les croyants, la terreur d’Adam lors de la chute est caduque. 

Ainsi, avant le don de la Loi au Sinaï, il fallait que soit remplacée la peur (de Pharaon) par la crainte de Dieu ; c’est ce que Moïse accomplit après la sortie d’Égypte : 

« Ce jour-là, le SEIGNEUR sauva Israël de la main des Égyptiens ; Israël vit les Égyptiens morts sur le rivage de la mer. Israël vit par quelle main puissante le SEIGNEUR avait agi contre l’Égypte, et le peuple craignit le SEIGNEUR. Ils mirent leur foi dans le SEIGNEUR et en Moïse, son serviteur. ». (Exode 14:30-31) 

Mais craindre Dieu (ou pas) relève de la liberté de chacun ; Rachi, exégète du 11ème siècle, commente ainsi Deutéronome 10-12 : 

“Tout est entre les mains du Ciel… mais être juste ou méchant ne dépend pas du Ciel, ce choix est laissé à l’homme. Il a placé devant lui deux voies, à lui de choisir la crainte du Ciel”. 

Au total, la liberté de craindre Dieu rejoint la liberté de choisir la vie : 

« … je place devant vous la vie et la bénédiction d’une part, la mort et la malédiction d’autre part. Choisissez donc la vie, afin que vous puissiez vivre, vous et vos descendants. » (Deutéronome 30:19). 

SEMAINE 2 : la piété et la grâce

 VERSET CLÉ !   « Alors tu comprendras la crainte du SEIGNEUR et tu trouveras la connaissance de Dieu. ». (Proverbes 2:5)

QUESTION BÊTE MAIS PAS SI BÊTE !  Tes dimanches avec Dieu, ils se passent comment ?

MERCI ! Pour la sagesse et pour l’intelligence que tu nous offres, Seigneur ; quand nous acceptons de les recevoir, elles nous aident à venir vers toi et à mieux te connaître.

BIBLE !  Lire Proverbes 2:1-10

  1.  Accepter les paroles de Dieu dans nos vies, est-ce facile ?
  2. Rechercher la sagesse et l’intelligence données par Dieu, comment cela se traduit-il dans vos vies ?
  3. La sagesse et l’intelligence données par Dieu, qu’est-ce que cela évoque pour vous ? Quelles différences y voyez-vous par rapport à la sagesse et à l’intelligence humaines ?
  4. Connaître Dieu, dans votre vie de croyant, est-ce une quête permanente ou une activité à temps partiel ?
  5. Quel est votre “hit parade” des attitudes de piété ?
  6. Craindre celui qui vous sauve, comment vivez-vous cette relation extraordinaire ?

PRIONS ! Père, te craindre, te connaître et t’aimer, c’est ce à quoi nous aspirons. Mais, tu le sais, nous avons du mal à y arriver pleinement, car les tentations du monde nous entraînent souvent sur des raccourcis séduisants qui se révèlent être des précipices de perdition. Aide-nous, Père, à ne pas dévier du chemin, de la vérité, de la vie. Aide-nous à ne pas dévier de Christ. Amen.

 LA RÉFLEXION !

 En semaine 1, on s’est employé à différencier la crainte d’avec la peur (la crainte de Dieu ayant pour effet de chasser les peurs du monde) et à souligner, d’une part, que la crainte de Dieu est indissociable de la foi et, d’autre part, que la crainte de Dieu est un commandement qu’il nous appartient de suivre.

*****

Craindre Dieu, on l’a vu précédemment, c’est suivre le commandement donné en Deutéronome 6 :13 (et repris par Jésus en Matthieu 4 :10 et en Luc 4 :8).

L’obéissance à ce commandement se manifeste, dans la vie quotidienne du chrétien, par un certain nombre d’attitudes que l’on peut résumer par le terme générique de piété.

La “piété” : quelque peu tombé en désuétude, ce mot est riche de sens, il signifie à la fois notre amour et notre vénération envers Dieu et les manifestations de cet amour et de cette vénération dans notre relation personnelle avec Dieu.

La piété manifeste la crainte de Dieu principalement par :

– le fait de glorifier le nom du Seigneur (« Qui ne craindrait et ne glorifierait ton nom, Seigneur ? Toi seul es saint. En effet, toutes les nations viendront et se prosterneront devant toi, parce que ta justice s’est manifestée », Apocalypse 15:4) ;

– la vigilance (« Soyez lucides, veillez ! Car votre ennemi, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant quelqu’un à dévorer », 1Pierre 5:8) ;

– la participation aux cultes (« Observez le repos du sabbat, et traitez mon sanctuaire avec respect. Je suis le Seigneur », Lévitique 19:30) ;

– le renoncement à soi-même (« Ainsi donc, ajouta Jésus, aucun de vous ne peut être mon disciple s’il ne renonce pas à tout ce qu’il possède », Luc 14:33) ;

– la sincérité (« Quand Jésus vit Nathanaël s’approcher de lui, il dit à son sujet : « Voici un véritable Israélite ; il n’y a rien de faux en lui », Jean 1:47) ;

– la compassion (« Il y avait à Césarée un nommé Corneille… Avec toute sa maison, il était pieux et craignait Dieu ; il faisait beaucoup d’actes de compassion en faveur du peuple… », Actes 10:1-2) ;

– la prière (« Ne vous inquiétez de rien, mais en toute circonstance demandez à Dieu dans la prière ce dont vous avez besoin, et faites-le avec un cœur reconnaissant », Philippiens 4:6) ;

– l’humilité (« … et toi, tu subsistes par la foi. Ne t’abandonne pas à l’orgueil, mais crains », Romains 11:20) ;

– l’espérance de la miséricorde divine (« L’Éternel aime ceux qui le craignent, ceux qui espèrent en sa bonté », Psaumes 147:11).

Ces attitudes de piété ne sont pas la simple observance du commandement de craindre Dieu ; elles visent également à nous rapprocher de Dieu pour mieux le connaître ; crainte de Dieu et connaissance de Dieu vont de pair.

Craindre Dieu pour le connaître, c’est chercher à réduire la distance qui nous sépare de Dieu… et la distance qui nous sépare de Dieu s’appelle le péché.

Dans ce mouvement vers Dieu, ce qui est fondamental, c’est son intentionnalité, qu’illustre le début de notre texte de la semaine (versets 1 à 4).

Pour accéder à la crainte de Dieu, et à sa connaissance, nous recevons la sagesse et l’intelligence de Dieu. Dans le texte hébreu, il est intéressant de remarquer que les mots “sagesse” et “intelligence” ne désignent pas des qualités abstraites ; “sagesse” signifie prudence, adresse, habileté, “intelligence” signifie faculté de compréhension, perspicacité.

A côté de la sagesse et de l’intelligence, les “logiciels” que Dieu nous procure pour nous approcher de lui, il y a les bénédictions et les récompenses que Dieu offre à ceux qui le craignent et dont on trouve mention tout au long du texte biblique : abondance, sécurité, guérison, bonheur…

A cette liste de bénédictions et de récompenses que Dieu nous offre, il faut évidemment ajouter le salut en Jésus-Christ (« Oui, son salut est proche pour ceux qui le craignent, afin que la gloire demeure dans notre pays », Psaumes 85:10).

Le salut, c’est la délivrance du danger, de la souffrance, de la mort.

Dans la théologie issue de la Réforme, le salut est obtenu par la grâce seule, c’est-à-dire gratuitement, par la seule volonté de Dieu.

Reconnaissons-le : nous sommes plutôt fiers de ce principe qui est au cœur de la foi protestante.

Cependant, nous devons nous garder de nous focaliser seulement sur l’abondance et sur la gratuité de la grâce, au risque de nous satisfaire d’une grâce à bon marché qui reléguerait le péché à une réalité subalterne.

La grâce de Dieu, source de notre salut, n’est pas un permis de pécher, elle n’est pas un super “jackpot” qui nous exempterait de toute piété ; au contraire, la grâce de Dieu nous équipe pour craindre Dieu, pour nous approcher de lui et pour le connaître :

« En effet la grâce de Dieu, source de salut pour tous les humains, a été révélée. Elle nous enseigne à refuser de mépriser Dieu et à refuser les désirs terrestres, pour mener plutôt dans le temps présent une vie raisonnable, juste et digne de Dieu. C’est ainsi que nous attendons le bonheur que nous espérons : le jour où se manifestera la gloire de notre grand Dieu et sauveur Jésus Christ. Il s’est donné lui-même pour nous, pour nous délivrer de tout mal et faire de nous un peuple purifié qui lui appartienne, zélé pour accomplir ce qui est bien » (Tite 2:11-14).

SEMAINE 3 : JE LE PRIE, JE LE CRAINS, JE L’ADORE

 

Pour la semaine 3, les miniglises adoptent un format et un contenu différents de ceux habituellement pratiqués.

L’idée est de consacrer l’essentiel de la rencontre à la louange et à la prière, en faisant, à plusieurs reprises, l’expérience du silence.

Le déroulé pour cette semaine figure ci-après.

 

CONVIVIALITE

C’est le temps pour partager le pain, pour prendre des nouvelles les uns des autres, pour accueillir les nouveaux membres, pour rappeler (si besoin) les règles du vivre ensemble en miniglise, pour donner des informations sur l’actualité de la paroisse…

 

EXPLICATIONS ET PRIERE D’INTRODUCTION (3 minutes)

Les leaders fourniront quelques explications sur le format et sur le contenu de la réunion.

On enchaînera ensuite avec une prière pour :

  • accueillir le Seigneur au milieu de la miniglise (“En effet, quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux”, Matthieu 18:20),
  • invoquer le Saint-Esprit, afin qu’il ouvre les coeurs et les intelligences (épiclèse).

Ce temps de prière peut être assuré par les leaders ou confié à l’un des participants (discerné par les leaders).

 

RETOUR SUR LE THEME DU MOIS (5 minutes)

Les participants qui le souhaitent peuvent brièvement échanger sur ce qu’ils ont retiré des 2 semaines consacrées à la crainte de Dieu et/ou sur la manière dont leur propre rapport à la crainte de Dieu a évolué à cette occasion.

 

LOUANGE N° 1 (10 minutes)

La crainte de Dieu, il en est question dans le 1er chant, “J’appartiens à Jésus”, tiré de l’album Epiclèse du temple du Marais : « Je le prie, je le crains, je l′adore, Ô Jésus ».

 

  • On lit d’abord le texte du chant (page 47 du recueil jaune de chants pour les miniglises), lentement, la lecture étant répartie entre les participants,
  • puis on le chante

https://www.youtube.com/watch?v=7InL2lKm9cY

  • ensuite, on prend un temps de silence,
  • enfin, on peut partager sur ce que l’on a reçu à travers ce chant et sur ce que ce chant dit de la relation avec le Seigneur.

 

LOUANGE N° 2 (10 minutes)

La crainte de Dieu, en tant qu’elle signifie avoir confiance en Dieu, s’abandonner à Dieu, adorer Dieu, se manifeste avec une particulière intensité dans le Notre Père.

On chante d’abord le Notre Père, avec “Que l’Esprit de vérité” (pages 88-89 du recueil jaune de chants pour les miniglises)

https://www.youtube.com/watch?v=jNsu4FXsXN4

Après un petit temps de silence, on dit la prière du Notre Père très lentement, en détachant bien les mots, la lecture étant répartie par petits segments entre les participants.

Après un nouveau temps de silence, les participants qui le souhaitent peuvent partager à voix haute les mots du Notre Père qui résonnent dans leur cœur. Il ne s’agit pas d’argumenter ou de discourir, mais seulement d’énoncer les mots pertinents pour chacun.

 

PRIERE DE LA MAIN (12 minutes)

La “prière de la main” (à ne pas confondre avec la prière dite des “cinq doigts”, chère au pape François) consiste à s’adresser individuellement à Dieu, en silence et de cinq manières, soit une manière différente pour chacun des cinq doigts de la main.

Utiliser les cing doigts de la main, cela fonctionne comme un pense-bête ; à chaque doigt correspond une intention :

  • Pouce = merci (je repère les belles choses, qu’elles soient matérielles ou spirituelles, que Dieu m’a offertes récemment, et je lui exprime ma gratitude).
  • Index = pardon (dans ma journée, il y a des zones d’ombre, dont je ne suis pas fier ; mais Dieu m’aime et j’ai confiance en sa miséricorde ; alors, je lui demande pardon).
  • Majeur = S’il te plaît (j’ai des demandes à adresser à Dieu, mais Dieu n’est pas un distributeur automatique ; je lui fais donc mes demandes avec discernement et persévérance).
  • Annulaire = Je crois en toi (humblement et en vérité, en reconnaissant mes insuffisances et mes faiblesses, je veux dire ma foi en celui qui est mon Créateur et mon Sauveur).
  • Auriculaire = Je t’aime (je veux dire à Dieu que je l’aime, tout simplement !!).

Un leader (ou une personne spécialement désignée à cet effet) tient le chronomètre et annonce le début de chaque séquence, en rappelant l’objet de la séquence.

On prend d’abord 1 minute pour apaiser sa respiration et se placer en la présence de Dieu.

Pour chacune des séquences, laisser 1 minute aux participants pour s’adresser à Dieu.

Après un petit temps de silence, qui sert de sas de sortie, les participants qui le souhaitent peuvent partager brièvement leur ressenti après ce temps de prière.

 

PRIERE D’INTERCESSION (10 minutes)

Après le dialogue intime et personnel avec Dieu dans la “prière de la main”, on aborde la prière que le croyant adresse à Dieu pour son prochain, qu’il s’agisse d’une seule personne, d’un groupe ou d’une multitude d’hommes et de femmes, autrement dit la prière d’intercession.

Sur la prière d’intercession, les leaders lisent, en préambule, quelques extraits, très éclairants, du livre du pasteur Dietrich Bonhoeffer, intitulé “De la vie communautaire” :

« Une communauté chrétienne vit de l’intercession de ses membres, sinon elle meurt.

Quand je prie pour un frère, je ne peux plus en dépit de toutes les misères qu’il peut me faire, le condamner ou le haïr. Si odieux et si insupportable que me soit son visage, il prend au cours de l’intercession l’aspect de frère pour lequel le Christ est mort, l’aspect du pécheur gracié. Quelle découverte apaisante pour le chrétien que l’intercession : il n’existe plus d’antipathie, de tension ou de désaccord personnel dont, pour autant qu’il dépend de nous, nous ne puissions triompher. L’intercession est bain de purification où, chaque jour, le fidèle et la communauté doivent se plonger. Elle peut signifier parfois une lutte très dure avec tel d’entre nos frères, mais une promesse de victoire repose sur elle.

Comment est-ce possible ? C’est que l’intercession n’est rien d’autre que l’acte par lequel nous présentons à Dieu notre frère en cherchant à le voir sous la croix du Christ, comme un homme pauvre et pécheur qui a besoin de sa grâce.

Intercéder signifie mettre notre frère au bénéfice du même droit que nous avons reçu nous-mêmes ; le droit de nous présenter devant le Christ pour avoir part à sa miséricorde ».

 

  • A tour de rôle, les participants qui le souhaitent peuvent prier pour les sujets sur lesquels ils souhaitent intercéder auprès du Seigneur.
  • Les leaders invitent les participants à être concis et précis dans leurs prières.
  • Dans un groupe où la prière d’intercession à haute voix serait malaisée pour certains participants, les leaders peuvent prévoir des temps de silence, de façon à permettre à tous d’intercéder.

 

PRIERE EN PETITS GROUPES

Pendant le temps restant, les participants peuvent se répartir, comme à l’accoutumée, en petits groupes (de préférence en trinômes), partager leurs sujets personnels et prier les uns pour les autres.

 

 

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