Prenez et mangez – avril 2021

Ceux parmi nous qui aiment le plus en lire vous le confirmeront certainement : aucune biographie ne comprend autant de récits de repas que celles de Jésus ! …Et encore, les évangiles sont plutôt courts pour le genre ! …Et Jésus n’était même pas un chef cuisinier !

Manger et boire, sont des actes fondamentaux de la vie humaine… tellement basiques qu’ils semblent souvent insignifiants. De l’ordre de l’utile seulement. Mais au-delà de l’aspect purement matériel de la vie, la Bible vient nous révéler l’importance vitale de ses aspects relationnels. Car les repas de la Bible, de la première Pâque à l’image du banquet de noces qui décrit le paradis, nous parlent de rencontre, de partage, d’amour simple et concret : de communion.

Évidemment que le fait que la Bible parle tant de repas n’est pas anodin, comme il n’est pas anodin que le principal rite chrétien est un repas partagé, de pain et de vin, signe de la croix, de la communion restaurée entre Dieu et ses enfants.

Les Miniglises, pendant ce mois de mai, nous permettront d’approfondir notre vécu de la communion de la foi et aussi de la communion fraternelle.

SEMAINE 1 : A LA TABLE DE DIEU

QUESTION BÊTE ! Citez un repas mémorable que vous avez vécu ?

MERCI ! Louons Dieu avec le Psaume 34 : “Les riches peuvent connaître le besoin et la faim, mais ceux qui cherchent le SEIGNEUR ne manquent d’aucun bien.” (v.11 – PDV)

BIBLE ! Lisons Luc 22, 7-23

  1. Comment interprétez-vous le fait qu’il soit si important pour Jésus de partager le repas de la Pâque avec ses disciples avant de mourir ? (v.15 et 16)
  2. Que nous dit ce récit sur la vie de l’Eglise ?
  3. A quel élément de ce récit penserez-vous le plus la prochaine fois que la sainte cène sera partagée au culte ?

PRIONS ! Seigneur nous voulons faire de ton amour notre maison et notre mode de vie. Donne-nous de nous aimer les uns les autres comme tu nous as aimé et notre joie sera complète, nous le croyons. Amen

LA RÉFLEXION ! Ce récit est probablement l’un des plus connus des participants réguliers du culte, il y est lu une semaine sur deux ! Quand on y pense… Une fois sur deux, quand on se rassemble en famille spirituelle, on fait mémoire de ce repas de la Pâque que Jésus avait tant désiré partager avec ses disciples.

Un repas est riche de sens. Il y a les éléments vitaux, évidemment : manger et boire est nécessaire à notre survie. Mais pas seulement… Il y a, dans le fait de partager un repas, quelque chose d’important qui se joue au niveau de la relation. On parle de compagnon pour parler d’un ami du quotidien, la vie de famille se joue beaucoup autour des repas. C’est vrai aussi de la famille spirituelle que nous formons par Jésus.

Ce dernier repas est pris à l’occasion de la Pâque, qui célèbre la sortie de l’esclavage en Egypte et la naissance du peuple d’Israël. Il annonce aussi la croix et la résurrection, qui célèbre la libération du péché et la réconciliation avec Dieu. La Sainte Cène, qui est instituée à ce moment-là, rappelle avant tout la bonté de Dieu qui vient sauver son peuple à la croix.

Mais pensons-y… Et si, quand Jésus dit “faites cela en mémoire de moi”, il ne parlait pas seulement du partage du pain et du vin, mais aussi de l’amour particulier qui règne cette nuit-là, lors de ce repas ? Ce temps qu’il a tant désiré partager non pas avec sa famille naturelle comme c’est la coutume, mais avec ceux que le Père lui a confié comme il dit. Ce repas pendant lequel amour pour Dieu et amour pour les frères et les sœurs se rencontrent et s’entremêlent parfaitement.

“Faites ceci en mémoire de moi” : Les frères et les sœurs qui nous sont donnés aujourd’hui, qui nous entourent… ici et ailleurs… Les aimons-nous comme si c’était le dernier jour ? Même Judas, l’ami qui le trahit, Jésus l’aime jusqu’à la fin, il l’aime à l’extrême. Nous qui sommes si prompts à négliger les relations, à ne pas les valoriser où à les laisser mourir, voyons-nous le bonheur que Dieu nous donne en nous donnant de communier ensemble comme nous le faisons dans les apéros des Miniglises ou pendant la Sainte Cène le dimanche, même en ligne ?

Voyons-nous la soif que nos voisins ont de relations vraies et fidèles, d’être aimés comme ils sont, d’être aimés quoi qu’il arrive ?

Dans l’amour, Jésus est jusqu’auboutiste : Il ne lâche pas, il ne renonce pas, il ne change pas d’avis, il se réjouit des moments partagés. Nous aussi, “faisons ceci en mémoire de Lui !”

SEMAINE 2 : QUAND LE VIN COULE À FLOTS

QUESTION BÊTE ! Qu’est-ce vous choisiriez : un festin sans vin ou un culte sans Sainte Cène ?

MERCI ! Louons Dieu avec le Psaume 104 : “Tu fais pousser l’herbe pour les troupeaux, tu fais grandir les plantes pour les humains. Ils les cultivent pour tirer de la terre leur nourriture : le vin réjouit leur cœur, il fait briller leur visage plus que l’huile, et le pain leur rend courage.” (v.14-15 – PDV)

BIBLE ! Lisons Jean 2,1-11

  1. Fête, vin… Quel est le sens de ce miracle au début du ministère de Jésus ?
  2. Le changement de l’eau en vin peut évoquer l’une des 10 plaies d’Egypte : le changement de l’eau du Nil en sang… quels liens voyez-vous entre Jésus et Moïse ?
  3. Quel parallèle pouvez-vous faire entre ce premier repas miraculeux et le dernier repas de Jésus avec ses disciples (qui n’est pas raconté dans l’Evangile de Jean) ?

PRIONS ! Seigneur, nous voulons voir davantage les signes de ta présence dans nos vies. Apprends-nous à discerner dans notre quotidien les petits et grands miracles que tu accomplis et qui manifestent ta gloire. Amen

LA RÉFLEXION ! Imaginez un mariage ou un grand repas d’anniversaire (bon, ok, c’est pas trop d’actualité…), au cours duquel le vin vient à manquer, par exemple au moment du fromage ? Qui sera le plus gêné, l’hôte ou les invités ? Sans doute les deux : l’hôte parce qu’il apparaîtrait comme négligent ou pingre, et les invités parce que – n’ayons pas peur de le reconnaître – le vin avec le fromage, en France, c’est presque sacré !!

En Israël, au temps de Jésus, le vin occupait également une place importante dans la vie des gens. Il était symbole de joie, de communion et de fête. On trouve ainsi pas moins de 170 mentions du vin dans l’Ancien Testament, et une quarantaine dans le Nouveau, c’est vous dire son importance ! Certes, les méfaits de l’ivresse sont plusieurs fois dénoncés, mais le vin y est considéré comme un don de Dieu, et il symbolise souvent la joie à laquelle Dieu veut convier les siens (par ex Es 25,6-8). Alors, forcément, si le vin vient à manquer dans une noce, il risque fort d’y avoir un malaise et c’est toute la joie des convives qui risque de tourner court.

Jean raconte cet épisode des noces de Cana au tout début de son Évangile, juste après le baptême de Jésus et l’appel des premiers disciples. C’est ce qu’on appelle un récit inaugural, en ce sens qu’il inaugure le ministère de Jésus et annonce le projet de l’Evangile : offrir la vie en plénitude !
D’abord le fait que Jésus participe activement à un mariage et au festin qui lui est associé révèle son amour pour la vie, l’amour et la joie. Jésus est tout sauf un rabat-joie, ne l’oublions jamais ;-)
Ensuite, les noces et l’abondance de vin ont un sens métaphorique qui rappelle la prédication des prophètes. Noces et vin sont ici les signes de l’accomplissement de la promesse : avec Jésus, le salut est là !

Avec en arrière plan l’histoire de la libération d‘Egypte (Moïse avait changé l’eau en sang pour faire plier pharaon !!), l’histoire des noces de Cana nous raconte donc la venue libératrice de Dieu dans la personne de Jésus le Christ, considéré comme le nouveau Moïse.
On peut relever quatre détails intéressants dans le récit :

D’abord le dialogue entre Jésus et sa mère (“Femme qu’y a t’il entre toi et moi?”) nous montre que Jésus doit couper avec sa filiation charnelle pour entrer dans son ministère et assumer pleinement sa filiation divine.

La mention de “l’heure” qui n’est pas encore venue (4b) indique que ce miracle n’est donc pas le dernier mot de Dieu, puisque le dernier mot sera prononcé sur la croix

Il est question de “six jarres” aux verset 6-7 qui rappellent l’Ancienne Alliance (elles sont “destinées aux rites juifs de purification”). Dans la Bible, 7 est le chiffre de la perfection/plénitude. Donc, le fait qu’il n’y en ait que 6 et qu’en plus elles doivent être remplies (ce qui suppose un manque) nous indique que Jésus vient susciter une réalité nouvelle qui va dépasser l’ancienne (la qualité du vin n’échappe pas au maître du repas)

Enfin, ce miracle de transformation de l’eau en vin par lequel Jésus manifeste la venue joyeuse et libératrice de Dieu n’est pas compris par le maître du repas comme venant de Dieu. Il s’agit donc d’un signe qui doit être décodé : seule la foi des disciples découvre dans cet épisode la manifestation de la gloire de Dieu.

Ce récit des noces de Cana nous invite donc à reconnaître Jésus comme le Fils de Dieu, et comme celui qui scelle une nouvelle alliance. Alors qu’il n’est qu’un invité, il prend de manière très subtile la place de l’époux qui offre un vin meilleur à la fin du repas et invite l’épouse (c’est l’Église bien sûr !) à lui dire “oui”.
Ce “oui” c’est pour chacun de nous le “oui” de la foi qui reconnaît en Jésus Christ le Seigneur et qui s’abandonne à lui. Le “oui” de notre baptême, et le “oui” de notre participation à la communion.

 

SEMAINE 3 : NE PLUS JAMAIS CONNAÎTRE LA FAIM

QUESTION BÊTE ! Pour vous, le mot “faim”, ça rime avec quoi ?

MERCI ! Louons Dieu avec la finale du Psaume 22 : 26-32 et notamment le v.27 “Les pauvres mangeront, ils seront rassasiés ; ils loueront le SEIGNEUR, ceux qui le cherchent. Que votre cœur vive à jamais !

BIBLE ! Lisons Marc 6, 30-44 et 8,1-10 (avec un papier et un crayon)

  1. Comme au jeu des 7 différences, notez les différences entre les deux récits ainsi que les points communs !
  2. À quels autres passages de la Bible cette histoire vous fait-elle penser ?
  3. Comment comprenez-vous l’expression “comme des brebis sans berger” ?
  4. Quel lien faites-vous entre la multiplication des pains et la Sainte Cène ? 

PRIONS ! Seigneur, nous vivons dans un monde d’abondance, et nous oublions parfois ce que c’est d’avoir faim. Nous nous croyons forts et souvent nous sommes comme la foule qui est “sans berger”. Viens nous rejoindre ce soir et combler dans ce partage notre faim et notre soif profondes. Amen

LA RÉFLEXION ! Le récit de la multiplication des pains a une place originale dans les évangiles : il est présent dans les 4 et même deux fois chez Marc et Matthieu. C’est un récit qui a de fortes résonances : il évoque la manne qui nourrit le peuple hébreu dans le livre de l’exode, mais également le psaume 23 avec le berger qui prend soin de ses brebis, et enfin le dernier repas de Jésus avec la même liturgie (gestes et paroles).

La principale différence entre les deux récits de Marc, c’est que la première multiplication a lieu en milieu juif (juste après le retour des disciples en mission) et la seconde en milieu païen (cf 7,24 et 31 où Jésus franchit la frontière pour aller en terre païenne, puis traverse la Décapole).

Dans les deux cas, il y a une foule de gens qui accourent pour écouter Jésus, mais qui finissent par avoir tout simplement faim. Dans les deux cas, Jésus est profondément ému de compassion pour ces gens, qu’ils soient juifs ou païens.

Dans le premier récit, Jésus est particulièrement ému devant la foule des gens qui sont “comme des brebis qui n’ont pas de bergers”, c’est-à-dire un peuple abandonné ou mal dirigé par ses responsables, livré à lui-même : sa compassion le pousse d’abord à enseigner (“L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de DIeu”). Ensuite, quand les disciples l’exhortent à renvoyer tous ces gens pour qu’ils s’achètent à manger, Jésus les renvoie, eux, à leur responsabilité : “Donnez-leur vous-mêmes à manger”. Nourrir spirituellement et nourrir physiquement vont de pair pour lui. Alors devant leur logique marchande et étroite, il les oriente vers une autre logique, qui est celle du partage organisé et de la communion fraternelle. Jésus se comporte dans cette histoire comme le berger du Ps 23 qui “ fait reposer sur de frais herbages” et qui “dresse la table”. Le troupeau sans berger va se transformer en troupeau organisé grâce à la Parole qu’il va entendre, cette Parole capable de réunir, de rassembler et finalement de rassasier concrètement 5000 hommes¹. Incroyable non ?

Au moment où Jésus préside ce pique-nique improvisé, il accomplit les 4 gestes qu’il fera de manière solennelle lors du dernier repas : prendre, bénir, rompre, donner pour qu’ils le distribuent. C’est un rituel classique des repas juifs. Mais cela nous indique clairement la portée que Jésus veut donner à cette multiplication des pains et des poissons : il est question ici du salut et de la vie qu’il offre en abondance.

Dans le 2ème récit, l’émotion de Jésus est tout aussi présente, mais le motif est un peu différent : Jésus craint de voir les gens “défaillir en chemin”. Les chiffres diffèrent aussi : au lieu de 5000, ils sont 4000 à nourrir (4 => les 4 points cardinaux qui évoquent le monde entier) et il restera 7 corbeilles à la fin (=> les 70 nations qui constituent l’humanité en Gen 10,2-31). Contrairement au premier récit, les disciples n’ont pas l’air de se préoccuper des gens : on dirait qu’ils sont moins sensibles aux difficultés des païens qu’à celles de leurs compatriotes juifs… Comme précédemment, Jésus prend la position du chef de famille. Il prêche l’Evangile du Royaume mais subvient aussi aux besoins des hommes et des femmes qui l’écoute, il répond à une attente, se met au service d’une foule qui se sent comprise, respectée, aimée. Aimer pour Jésus, c’est rejoindre l’autre.

Les disciples doivent alors comprendre que pour leur maître il n’y a plus de limite entre juifs et non-juifs (entre les deux récits, il y a eu la rencontre avec la syro-phénicienne au chapitre 7, celle qui lui a dit que “nourrir les enfants d’Israël n’empêche pas les petits chiens païens de profiter des miettes”). Jésus apprend à ses disciples à élargir leur horizon, à s’ouvrir aux autres. Son projet n’est pas juste de prendre soin des brebis d’Israël, mais de rassasier toute l’humanité, symbolisée par les 4000 hommes et les 7 paniers. C’est ce que nous rappelons souvent lorsque nous célébrons la Cène et que nous disons, en rompant le pain : “Celui qui mange ce pain n’aura plus jamais faim” (cf Jean 6, 51 et 58). Jésus est venu dans ce monde pour multiplier les moyens de grâce et offrir le salut à la multitude.

C’est ce que nous célébrons dans la Sainte Cène, n’est-ce pas ?

Mangez et buvez en tous !

Et en bonus, pour clore cette série “Prenez et mangez”, je partage avec vous cette lettre que j’ai reçue grâce à une amie catholique, au moment où je rédigeais mes notes de Mini. Il s’agit d’une lettre écrite manifestement par un prisonnier politique chinois, confiée à une religieuse qui avait la consigne de ne pas la faire circuler avant un délai suffisant. Elle date d’il y a 20 ans. Caroline +++

Ma chère, bien chère Maman ! Je n’ai jamais été un bon fils. J’ai attiré la honte sur toi et sur notre famille. J’espère que tu me pardonnes. Je suis sur le point de mourir. Tu m’as donné une bonne éducation. Tu m’as nourri et tu m’as aimé. Et en récompense, qu’ai-je fait ? J’ai écrit sur les murs des mots hostiles au gouvernement, ce qui m’a valu d’être condamné à la prison à perpétuité. La prison à vie alors que je n’avais que 18 ans. Tu m’avais élevé pour un meilleur destin. Pardonne-moi, je t’en prie. 

Maintenant j’ai 31 ans et je n’atteindrai pas l’âge de 33 ans, car j’ai un cancer des intestins et les gardiens ne voudront pas payer l’opération. Au lieu d’être au fond de la mine, je surveille des caisses et ses outils rouillés, dans une petite remise. Je vomis tout le temps. Je ne vois jamais personne, mais au moins je peux contempler le désert et le sable soufflé par le vent. Pendant 8 ans, je n’ai pas vu la lumière du jour. Du baraquement, je devais entrer directement par un tunnel dans la mine pour y travailler. Une chambre, un corridor et une fosse : le monde se limitait pour moi à cet espace. Maintenant le monde s’est élargi mais il va s’achever. 

Ma situation est sans espoir. J’ai réfléchi longtemps et pleuré amèrement sur les choses que je n’ai jamais faites et que je ne ferai jamais. Je n’ai jamais embrassé une femme. Je n’ai jamais rien eu en propre, même pas une brosse à dents. Je n’ai jamais gagné d’argent, ni mangé un bon repas, fabriqué un cerf-volant pour un enfant émerveillé. Mais plus important encore : je ne t’ai jamais dit combien je me sentais redevable envers toi et combien je regrettais de t’avoir causé un tel chagrin. 

Je suis arrivé à une double conclusion. La première est que ce monde n’est pas le seul monde. Je n’arrive pas à croire que je sois venu au monde par le miracle de la naissance pour mener une telle vie, puis disparaître définitivement. Je crois qu’il existe un autre monde où il y a une table à laquelle je pourrais m’asseoir, boire les meilleurs vins, manger à satiété, me lier d’amitié avec qui me plaît, parler sans crainte et ne pas avoir de sirène qui hurle chaque demi-heure.

Je crois également qu’il y a quelqu’un qui est assis à la tête de cette table. Un jeune prisonnier m’a parlé de quelqu’un qui a dit : “mon joug est aisé et mon fardeau léger”. Je ne sais pas ce que ça signifie. Mais tout ce que je peux dire, c’est que lorsque j’ai entendu ces mots, j’ai senti un soulagement et la conviction que ma mort n’était pas définitive et que ma vie n’avait pas été vaine. 

Maman, avant de mourir, laisse-moi t’adresser une demande : découvre qui a prononcé ces mots que je puisse m’asseoir à table avec lui dans l’autre monde.

¹5000 évoque le rassemblement de tout Isräel : 1000 c’est le chiffre de la plénitude, et 5 ce sont les livres de la Torah – le Pentateuque. À la fin, il reste 12 paniers, qui évoquent bien sûr les 12 tribus d’Israël.

Détails
  • Date:
  • Author: TKeller