2014
Qu’est-ce que la liturgie ?
La liturgie est une forme de langue commune dont nous avons besoin pour nous comprendre et prier ensemble lors d’un culte. Être liturge est un “service public”, dans le sens où il s’agit d’un service de l’assemblée. Le liturge n’est pas dans une prière personnelle, il ou elle ne parle pas en son nom propre, mais il est au service du Seigneur pour soutenir les autres dans la prière. Concrètement, le liturge ne se présente pas, il ne dit pas “bonjour!” avant de prier, mais emmène l’assemblée dans la prière.
Ces prières ne sont pas toutes les mêmes, et le culte se déroule selon un certain nombre de séquences liturgiques, qui correspondent à presque la totalité de la vie chrétienne, c’est-à-dire:
– La louange, l’action de grâce, l’adoration.
– La repentance (confession du péché) qui fonctionne avec l’annonce du pardon (absolution) et aussi avec la loi dans la liturgie réformée classique (culte du matin au Marais).
– La confession de foi.
– La prière d’intercession et le Notre Père.
– L’offrande, l’annonce et l’envoi-bénédiction.
Chaque bloc représente donc une étape dans la vie chrétienne:
* L’accueil
Une parole de bienvenue, et aussi une prière dont le but est avant tout de rappeler l’autorité de celui qui règne sur ce lieu et ce temps. Il s’agit d’invoquer le nom du Seigneur et de poser sa seigneurie sur le culte.
* Louange-repentance-annonce du pardon
La foi commence par la louange, dans le fait de découvrir qui est Dieu. Ensuite, la louange me permet de comprendre qui je suis, et surtout qui je ne suis pas: ni Dieu, ni l’homme que je devrais être. Je ne peux que reconnaître que je suis défaillant. Et cette reconnaissance de ma faillibilité me permet d’accueillir la parole de grâce de Dieu. Son amour dépasse mes faiblesses.
* Confession de foi
Tout cela repositionne correctement ma relation avec Dieu: je sais qui Il est et je sais ce que je suis, et je peux donc confesser ma foi. Le soir au Marais, c’est la parole qui vient susciter notre foi, et donc la confession vient en réponse à la parole de Dieu.
* Intercession et notre Père
L‘intercession est une prière qui nous fait passer de la réception à la parole à l’ouverture vers les autres; qu’est-ce que ça veut dire par rapport à ma vie ? Les gens autour de moi ? Le monde ? L’intercession me sort du cercle du dialogue Dieu-moi, et me fait prendre conscience de ma responsabilité vis-à-vis du monde. Aussi, le fait de voir des personnes qui, aux vues de ce que j’ai entendu, me paraissent fragilisées, m’amène à les porter dans la prière, et je les ramène devant Dieu. L’intercession nous emmène plus loin que la prière personnelle. Elle se termine par le notre Père, considéré comme la prière qui résume toutes les prières. C’est également une manière de donner à Jésus le dernier mot de notre prière.
* Offrande et annonces
C’est une prolongation de notre prière, traduite en acte. A la fois un geste de reconnaissance et aussi d’engagement pour d’autres. Le temps des annonces sont à l’image d’une communauté qui traduit en actes la parole et la prière (formations, repas, etc.) L’offrande et les annonces ont un poids liturgique aussi fort que le reste, et ne doivent pas être considérés comme un interruption dans le culte.
* Envoi et bénédiction
C‘est le moment où l’on sort, fort de tout ce qu’on vient de vivre, avec cette bénédiction qui est un rappel de ce que Dieu veut pour nous, et qui nous envoie dans le monde être ceux que nous sommes appelés à être.
2014
La miniglise comme écosystème spirituel
Les miniglises sont des groupes de partage chrétiens (communion fraternelle, louange, étude des écritures, prière) hebdomadaires qui se réunissent dans et hors de Paris. Elles ont pour but de nous faire grandir ensemble dans notre foi en Christ, et tout particulièrement dans deux dimensions centrales de la vie chrétienne :
Aimer Dieu de tout son cœur, son âme, ses pensées et sa force.
Aimer son prochain comme soi même.
Pour accomplir cette mission, les miniglises ont besoin d’un environnement complet, un écosystème spirituel, pour pouvoir grandir. Nous pourrions résumer la richesse de cet écosystème à partir des vitamines A.B.C.D.E nécessaire à la croissance naturelle:
A. comme Adoration
L’adoration, la louange et la prière sont les premiers éléments constitutifs de l’environnement spirituel des miniglises. C’est avant tout le Seigneur que nous venons voir et rencontrer dans nos miniglises. Le temps musical, les témoignages, la prière et l’intercession sont ancrés en Christ.
B. comme Bible
Ce sont les Écritures, et à travers elles la Parole de Dieu, qui nourrissent nos échanges et en forment la base. Nous sommes tous à l’école de Jésus et nous voulons grandir dans notre connaissance et l’application de ce que Dieu nous dit à travers elles.
C. comme Communion
Nous sommes appelés à être frères et sœurs en Christ, à former la famille de Dieu et devenir le corps du Christ. Pour cela l’unité et l’amitié de la miniglise sont nécessaires afin que l’amour de Dieu circule librement.
D. comme Disciple
Nous sommes appelés à suivre Jésus et à lui ressembler. Mais également à le servir et à obéir à ses commandement. Comme un apprenti avec son maître, nous avons une attitude de soumission bienveillante à sa présence, sa parole et son action en nous et autour de nous. L’objectif est de faire sa volonté et de travailler à l’avancée son royaume.
E. comme Evangelisation
Les miniglises ne sont pas recluses sur elles-mêmes, mais sont ouvertes à ceux qui ne connaissent pas l’amour de Dieu ou qui ne le vivent pas concrètement. L’accueil de tous et de chacun est aussi une mission de ces groupes.
2012
Allo Mammon Bobo
L’argent n’est ni bon ni mauvais en soi. Mais nous avons parfois la faiblesse de croire qu’il peut régler tous nos problèmes.
Cette formation a pour objectif de questionner cette attitude plus ou moins consciente, qui révèle un rapport à l’argent qui n’est pas juste et risque de nous faire basculer dans une dépendance où l’argent devient roi. La réflexion s’organise autour de trois axes: (1) Comment (re-)trouver une attitude juste ? (2) Comment gérer notre argent en fidélité à Dieu ? (3) S’enraciner dans la Bible ; veiller et prier pour notre liberté
Ouverte à tous et sans inscription préalable, il a été cependant demandé aux participants d’assister aux deux rencontres, gérer et choisir, l’une et l’autre formant un ensemble cohérent.
2011
Au nom de Jésus. Mener le bon combat – Gilles Boucomont
Qui peut comprendre les phénomènes humains, si ce n’est l’esprit humain qui est en l’Homme ? De même, personne ne connaît les choses de Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu. Or nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, pour pouvoir connaître les choses que Dieu nous a données par sa grâce. Nous en parlons, non avec des discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne l’Esprit, employant un langage spirituel pour parler des choses spirituelles. Mais l’Homme-animal ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on les apprécie.
– 1 Corinthiens 2,11-14
La vie apporte son lot de combats, et il faut bien se défendre. Avant que son existence ne soit spiritualisée par le surgissement de Dieu, l’humain essaye de trouver des tactiques psychiques pour lutter. L’apôtre Paul appelait Homme-animal cet humain centré sur sa psychè. Nous mettons en place des stratégies qui ressemblent à celles des animaux, tels que nous les observons : le hérisson fait le dos rond, reçoit les coups, et espère que son ennemi se piquera sur ses piques et se lassera. Le rhinocéros, au contraire, fonce sur tout ce qui bouge, s’en remettant à son blindage et à sa corne, s’épuisant à lutter contre le moindre rongeur, et s’écrasant contre le baobab.
D’où me viendra le secours ? Le secours vient de l’Eternel Dieu.
– Psaume 121,1-2
L’Homme spirituel n’a plus besoin de ces sécurités, car elles sont enracinées dans des peurs qui n’existent plus quand on est en Dieu. Beaucoup de nos réactions aux événements sont conditionnées par nos expériences d’autrefois. Abandonner les sécurités précédentes, voilà le défi du chrétien pour mener le bon combat. Sinon, il est incapable de se battre, comme un monstre à deux têtes, tiraillé de part et d’autre par les injonctions de ses désirs, de sa raison, des avis et des amis, de l’ennemi du Christ, ou encore de Dieu. Il y a bel et bien des combats à mener. En Christ, Dieu nous assure une victoire qu’il garantit, mais qui ne nous épargne pas la nécessité des batailles. Un combat contre le triomphalisme de la chair, mais surtout un combat pour la libération de nos frères et sœurs, voire un combat territorial, pour reprendre un terrain dérobé à la seigneurie de son Créateur et de son Sauveur.
C’est pour que nous soyons vraiment libres que Christ nous a libérés.
– Galates 5,1
Cet ouvrage fait suite au premier tome Au nom de Jésus, libérer le corps, l’âme, l’esprit, indispensable à la compréhension de nombreux thèmes abordés et approfondis dans celui-ci. Il est disponible aux éditions Première Partie.
2010
Au nom de Jésus, libérer le corps, l’âme, l’esprit – Gilles Boucomont
Lorsque vous avez mal dans votre corps, vous pouvez consulter un médecin. Lorsque votre âme est en souffrance, un psychologue peut vous accompagner. Enfin, lorsque votre esprit ne se porte pas bien, vous pouvez en parler avec un prêtre ou un pasteur. Parfois, le lieu de votre souffrance n’est pas si clair que cela. Quoi qu’il en soit, il est toujours pertinent de vous confier à Jésus.
Nous avons laissé les siècles morceler l’humain, l’éparpiller entre les mains de spécialistes, n’intervenant que dans leur domaine respectif. La redécouverte d’une représentation tripartite de l’homme : corps, âme et esprit, offre une vraie bouffée d’air à la pensée et à la foi. En partant de cette analyse, Gilles Boucomont nous livre ici un riche enseignement sur une vie libérée en Christ. Ses conseils, illustrés par de nombreux exemples et cas concrets, rappellent combien Dieu désire nous restaurer. Jésus, lui, recevait de Dieu la capacité de guérir les maladies physiques, psychiques, mais aussi spirituelles, en étant pleinement présent à l’autre. La puissance de Vie qui l’habitait avait une telle portée, qu’elle renversait la mort. Les chrétiens ignorent trop souvent l’autorité qu’ils ont eux aussi en Christ. A la suite de Jésus, et en son nom, ils peuvent faire face aux situations critiques, manifester le Règne de Dieu, et enclencher de puissants processus de libération.
Cet ouvrage, premier d’une série, vise à poser les bases du mandat libérateur du chrétien et à offrir à son lecteur une formation enracinée dans la Bible, avant d’aborder le sujet de la délivrance et du combat spirituel dans un second ouvrage. Il est disponible aux éditions Première Partie.