Coaching de groupes de musique d'Eglise

Les samedis 14 janvier et 4 février 2012, de 14 à 19h au Temple du Marais, 17 rue St Antoine, Paris 4e, métro Bastille. Vous participez à l’animation musicale dans votre Eglise ? Avec d’autres vous constituez un petit groupe qui s’efforce de conduire l’assemblée dans la louange. Mais vous êtes conscients de vos limites et aimeriez mieux faire ! Alors, ces sessions sont pour vous. L’idéal serait de venir avec le groupe au complet pour travailler ensemble, sous la direction de John Featherstone, musicien chrétien professionnel, animateur d’ateliers dans différentes traditions d’Eglises. Mais sinon, venez en petit comité (voire tout seul) pour ramener de bonnes idées pour les autres. Vous allez voir : ce sera sympathique, et surtout… fort utile ! L’enseignement réparti sur ces deux sessions prendra la forme d’ateliers pratiques où tous participeront, chanteurs et musiciens (instruments à la main). Dans une atmosphère détendue, nous oserons analyser nos façons de faire actuelles et essayer de nouvelles techniques pour mieux assurer l’animation musicale de la louange. Parmi les thèmes abordés : le rôle du groupe, son emplacement physique, la responsabilité du leader, le choix des chants, la présentation de nouveaux chants, les démarrages, les introductions, les fins, les liens, les variations musicales, le rôle des instruments, l’exploitation d’un chant, les reprises éventuelles et comment les communiquer. Tout cela dans un but de mettre l’assemblée à l’aise et la porter plus loin dans la louange. Participation suggérée : 20€ par personne pour deux sessions. Prix de groupe (cinq et plus) : 80€ Renseignements et inscriptions avant le 9 janvier 2012 : john.featherstone@wanadoo.fr

Chanter

“Louez l’Éternel ! Chantez à l’Éternel un cantique nouveau ! Chantez sa louange dans l’assemblée des fidèles !”
(Ps 149,1)

alleluiachords.jpgLa musique et le chant ont toujours été au cœur de la foi chrétienne, une ressource pour célébrer Dieu tous ensemble.  C’est pourquoi chanter occupe une place si importante dans nos temps de partage en assemblée et dans notre foi individuelle. L’Église réformée du Marais a la chance de réunir de nombreux artistes professionnels, chanteurs et musiciens. C’est au bénéfice de cette richesse de talents que nous pouvons permettre à la communauté de s’épanouir dans la louange par différents media :
– la production d’albums
– la louange cultuelle
– la formation musicale
– l’orgue.

De nombreux projets musicaux ont déjà vu le jour à l’Église qui dispose d’un studio d’enregistrement. Un premier album de louange et d’évangélisation intitulé “Dieu te cherche” est paru en 2008. Une production portée par le collectif NoShame et Piero Battery qui vise à revisiter le chant des psaumes et le patrimoine de la Réforme dans des sonorités contemporaines pop/rnb. L’album a rencontré un franc succès et a même fait l’objet d’un clip pour le titre éponyme. Un deuxième album “Dieu te cherche” est en cours de production. Vous pouvez en entendre les titres sur le player qui se trouve dans la colonne de droite.
La même année, le collectif NoShame, accompagné du rappeur Dré et des enfants du minigospel, chante le “baby de Bethléem” version pop/rnb/rap avec le single “Noël, No Hell”. Un titre et un clip diffusés largement sur les grandes chaînes musicales et à la radio.

Le projet “Degrés, chants d’assemblée” voit le jour en 2011. Réunissant l’artiste et compositeur John Featherstone et les pasteurs-paroliers Jean-Luc Gadreau (FEEB), Alexandre Antoine (ADD) et Gilles Boucomont (ERF), autour d’une équipe de chanteurs et musiciens professionnels, ce concept-album offre une nouvelle ressource au répertoire francophone pour les communautés chrétiennes, avec un support CD mais aussi partitions, fichiers mp3, accords, clips tutoriels, répons liturgiques…

L’année 2012 est riche en projets musicaux avec la production d’un deuxième album “Dieu te cherche”, un album de louange pour et avec les enfants, ainsi qu’un CD trois-titres pour Noël avec l’Église réformée de France : “Noël un cadeau”.

La louange se vit et se partage avant tout en assemblée pendant les cultes dominicaux. Le culte du matin (10h30) offre une louange classique plus traditionnelle, reprenant le répertoire des psaumes et des chants de la Réforme, tandis que les cultes du soir (17h30 et 19h30) proposent une louange plus moderne et variée. Ces derniers sont conduits par 6 équipes musicales aux talents et sensibilités différentes, qui se relaient au fil des dimanches.

Plusieurs fois par an, grâce à l’association Crescendo, nous sommes au bénéfice du ministère de musiciens professionnels qui nous font la joie de leur collaboration. Crescendo est une association européenne de musiciens classiques ou de jazz.
Chanter pour le Seigneur, ça s’apprend aussi ! L’Église réformée du Marais et la Mission Intérieure de l’Église luthérienne collaborent au sein du projet Saint-Paul pour former et édifier les paroissiens au service de l’Évangile. Dans ce cadre, plusieurs formations musicales ont lieu tout au long de l’année, sous forme de rencontres hebdomadaires ou de formations ponctuelles spécifiques.

Chaque mercredi, deux ateliers sont ouverts dans le temple aux adolescents (12-16 ans) et aux étudiants (18-25 ans) pour apprendre à louer le Seigneur en chantant des chants du répertoire gospel sous la direction de Vera Ezumah. Le Gospel Ados a lieu de 17h à 18h30 et le Gospel Etudiants de 18h45 à 20h15.

“Chantez un chant nouveau !” est un atelier pour découvrir et apprendre chaque mercredi de 20h30 à 22h (hors vacances scolaires) deux chants, un plutôt ancien et un plutôt contemporain. C’est un atelier ouvert à tout public, sans inscription ni nécessité d’assister à tous les rdv.

En janvier et février derniers se sont déroulées deux rencontres de coaching pour l’accompagnement musical du culte, autour du musicien chrétien John Featherstone. L’idée ? Réfléchir ensemble à la façon dont la louange est conduite pendant les cultes et surtout dont nous pouvons l’améliorer, afin de permettre à l’assemblée de s’épanouir dans la louange. Deux ateliers qui répondaient vraiment à un besoin et ont réuni de nombreux musiciens et chanteurs de différentes communautés.

Le répertoire des psaumes de la Réforme constitue une richesse de la spiritualité protestante, mais est aussi difficile à appréhender. Un premier stage, “Découverte du psautier réformé”, a été proposé en janvier dernier pour (re-)découvrir la musique de la Réforme, dirigé par la chanteuse soprane en musiques de la Renaissance Isabelle Sauvageot et le compositeur et enseignant en musiques anciennes au Conservatoire royal de La Haye, Sasha Zamler-Carhart.
Le temple dispose d’un orgue. Livré et installé dans les premières années du XIXe siècle, le première communauté protestante tout juste installée dans le temple, il est utilisé jusqu’en 1870, date à laquelle il devient presque inutilisable tant il nécessite de réparations. C’est entre 1890 et 1895 que Joseph Merklin, facteur de grande renommée au XIXe siècle, notamment pour la construction des grandes orgues de Saint-Eustache à Paris ou encore des cathédrales de Rouen, installe à la tribune l’orgue qui y est encore actuellement en place. Il est régulièrement utilisé aujourd’hui lors des cultes dominicaux.

Stage découverte du "Psautier Réformé"

Le chant des psaumes est une particularité forte de la spiritualité protestante. Calvin et d’autres avaient mobilisé les meilleurs poètes et musiciens de leur époque pour composer un psautier complet, afin de porter la foi des croyants.

Ce répertoire est à la fois intéressant et exigeant, mais mérite aujourd’hui d’être expliqué et travaillé, au niveau rythmique, rhétorique et musical. Ce stage propose aux participants de découvrir ou redécouvrir ce répertoire, en apprenant à chanter les psaumes, ainsi que d’autres chants spécifiques à la spiritualité réformée, en s’appropriant à la fois la musique et les paroles. Cette expérience sera enrichie par un enseignement historique, artistique et spirituel.

S’inscrire en ligne !

Vendredi 6 janvier 2012 de 19h00 à 22h et samedi 7 janvier 2012 de 10h à 12h et de 14h à 18h

Avec Isabelle Sauvageot, Soprane en musiques de la Renaissance (Ensemble Accentus) et Sasha Zamler-Carhart, compositeur, enseignant en musique ancienne au Conservatoire Royal à La Haye, directeur de l’Ascoli Ensemble.

Meditation du 24 au soir – Veillée de Noël

« La lumière c’est moi, dit Jésus. Si quelqu’un me suit, il ne marchera pas dans la nuit, mais il aura la lumière qui donne la vie. » Jean 8,12

Au commencement, il y a la nuit.
Une nuit épaisse, opaque, chaotique…
Une nuit qui recouvre tout, qui absorbe tout
Une nuit qui ne laisse en apparence aucune chance à la vie.

Au cœur de cette nuit, Dieu a parlé et il a décidé de limiter par sa parole le pouvoir de la nuit, de soumettre la nuit au jour, les ténèbres à sa lumière.
Au cœur de la nuit, il y avait la Parole et la Parole était porteuse de la vie, nous dit Jean, l’évangéliste…
Mais la nuit est toujours là, elle persiste, elle résiste.

Tout au long des pages de la Bible, depuis les origines du monde jusqu’à cette nuit de Bethléem, la nuit demeure pour l’homme le lieu du chaos, du danger, de l’attaque surprise, de la bête aux aguets, de la peste et des cauchemars, de la peur et du doute.
Elle est aussi le lieu d’une grande solitude, comme celle de Jésus à Gethsémani.
Et puis, nous le savons, elle est ultimement le lieu de la mort.

Pourtant, c’est souvent là, au cœur de la nuit, que l’homme se tourne vers Dieu et cherche sa face. Comme le psalmiste, il l’appelle, il crie vers lui, il compte sur lui « plus que les gardes ne comptent sur le matin », il s’attend à lui. Et Dieu toujours répond. Au cœur du découragement, il fait contempler à Abraham la voûte céleste comme une immense promesse. Dans un rêve, il troue le ciel de la nuit et envoie à Jacob un message lumineux avec des anges qui montent et descendent une échelle vers le ciel. Et quand Jacob se réveille, il comprend que Dieu était là avec lui, dans la nuit. Plus tard, au cours d’une autre nuit, Jacob se bat avec un ange/Dieu et lorsque le jour se lève le vainqueur et le vaincu seront bénis…

Rien d’étonnant alors que Dieu ait choisi cette longue et épaisse nuit d’hiver pour manifester, non plus à tel ou tel en particulier, mais à tous les hommes, son amour et sa tendresse. Il répond au cri de ses enfants, à l’appel de son peuple. A moins que ce ne soit lui désormais qui nous cherche dans la nuit, et qui nous appelle à lui… Il fait nuit quand son fils – Jésus Christ – nait dans une étable de Bethléem, il n’y a probablement que quelqes étoiles pour éclairer la crèche, la chaleur de quelques bêtes pour réchauffer l’atmosphère. Mais celui qui dira plus tard « la lumière du monde, c’est moi » illumine déjà toute chose et sa présence si fragile et en même temps si forte au cœur de la nuit annonce la défaite totale à venir, celle de la mort au matin de Pâques.

Ils étaient quelques-uns cette nuit là, à venir contempler la lumière : Joseph et Marie bien sûr, mais aussi quelques bergers coutumiers de la nuit qui ont été tirés de leur torpeur par les anges dans le ciel et conduits jusqu’à lui. Et puis quelques jours plus tard, des savants venus d’orient avec leurs cadeaux, qui repartent chez eux plus riches et plus savants qu’ils n’ont jamais été. Et puis, d’autres encore, qui n’en finissent pas de venir voir ce roi des rois abaissé dans une mangeoire, et puis nous ce soir encore, témoins émerveillés d’un Jésus qui n’est ni un poupon en plastique ni un santon de plâtre, mais Dieu à portée de notre cœur, Dieu si proche, si vivant, si lumineux et cette rencontre éclaire non seulement notre nuit, mais notre vie toute entière. Nous sommes de plus en plus nombreux dans l’étable, et il y fait bien chaud ici ce soir. Dehors, il fait nuit encore. Le jour tarde…

Mais ici Christ rayonne, comme l’étoile du matin annonçant déjà le jour qui se lève. Nous en sommes presque éblouis. Alors, ne restons pas là. Sur nous la lumière a brillé, et nous devons la porter à d’autres.
Tous ceux qui traversent la nuit sans aucun éclairage.
Tous ceux pour qui la nuit reste un lieu de solitude et de désespoir.
Tous ceux qui marchent sans savoir où ils vont, sans comprendre d’où ils viennent.
Tous ceux qui ont peur non seulement de la nuit, mais aussi du jour qui vient parce qu’ils ne savent pas de quoi il sera fait.
Tous ceux qui sont en prison, derrière les verrous visibles d’une maison d’arrêt, ou bien invisibles d’une prison dans laquelle ils se sont enfermés eux-mêmes.
Tous ceux qui ont perdu toute espérance, toute confiance et toute estime d’eux même.

Ils sont nombreux, et ils ont besoin que nous leur apportions cette lumière et cette chaleur que nous avons reçues de Christ… En cette nuit de Noël, le Seigneur rallume en nous la feu de son amour afin que nous le propagions dans ce monde, il fait briller sur nous sa face et nous accorde sa grâce il tourne sa face vers nous et nous donne la paix. Allons maintenant, et soyons porteurs de la lumière du Christ jusqu’à ce que le jour se lève enfin sur ce monde… Que le Seigneur vous bénisse et vous garde

Amen

C. Baubérot

Live-painting de Noël

Vidéo créée à l’occasion du live-painting de Myriam.

Myriam Schott est peintre et créatrice en pâte à modeler. Avec l’Eglise Protestante Unie du Marais, elle a offert aux paroissiens et aux passants curieux un live-painting sur le parvis du temple. En dix minutes, elle leur a proposé de “voyager à travers le sens de Noël” en recouvrant l’image d’un certain vieillard barbu vêtu de rouge par celle de Jésus-Christ.

C’était le 17 décembre 2011, à l’occasion du Café éphémère de Noël.