Stage découverte du "Psautier Réformé"

Le chant des psaumes est une particularité forte de la spiritualité protestante. Calvin et d’autres avaient mobilisé les meilleurs poètes et musiciens de leur époque pour composer un psautier complet, afin de porter la foi des croyants.

Ce répertoire est à la fois intéressant et exigeant, mais mérite aujourd’hui d’être expliqué et travaillé, au niveau rythmique, rhétorique et musical. Ce stage propose aux participants de découvrir ou redécouvrir ce répertoire, en apprenant à chanter les psaumes, ainsi que d’autres chants spécifiques à la spiritualité réformée, en s’appropriant à la fois la musique et les paroles. Cette expérience sera enrichie par un enseignement historique, artistique et spirituel.

S’inscrire en ligne !

Vendredi 6 janvier 2012 de 19h00 à 22h et samedi 7 janvier 2012 de 10h à 12h et de 14h à 18h

Avec Isabelle Sauvageot, Soprane en musiques de la Renaissance (Ensemble Accentus) et Sasha Zamler-Carhart, compositeur, enseignant en musique ancienne au Conservatoire Royal à La Haye, directeur de l’Ascoli Ensemble.

Meditation du 24 au soir – Veillée de Noël

« La lumière c’est moi, dit Jésus. Si quelqu’un me suit, il ne marchera pas dans la nuit, mais il aura la lumière qui donne la vie. » Jean 8,12

Au commencement, il y a la nuit.
Une nuit épaisse, opaque, chaotique…
Une nuit qui recouvre tout, qui absorbe tout
Une nuit qui ne laisse en apparence aucune chance à la vie.

Au cœur de cette nuit, Dieu a parlé et il a décidé de limiter par sa parole le pouvoir de la nuit, de soumettre la nuit au jour, les ténèbres à sa lumière.
Au cœur de la nuit, il y avait la Parole et la Parole était porteuse de la vie, nous dit Jean, l’évangéliste…
Mais la nuit est toujours là, elle persiste, elle résiste.

Tout au long des pages de la Bible, depuis les origines du monde jusqu’à cette nuit de Bethléem, la nuit demeure pour l’homme le lieu du chaos, du danger, de l’attaque surprise, de la bête aux aguets, de la peste et des cauchemars, de la peur et du doute.
Elle est aussi le lieu d’une grande solitude, comme celle de Jésus à Gethsémani.
Et puis, nous le savons, elle est ultimement le lieu de la mort.

Pourtant, c’est souvent là, au cœur de la nuit, que l’homme se tourne vers Dieu et cherche sa face. Comme le psalmiste, il l’appelle, il crie vers lui, il compte sur lui « plus que les gardes ne comptent sur le matin », il s’attend à lui. Et Dieu toujours répond. Au cœur du découragement, il fait contempler à Abraham la voûte céleste comme une immense promesse. Dans un rêve, il troue le ciel de la nuit et envoie à Jacob un message lumineux avec des anges qui montent et descendent une échelle vers le ciel. Et quand Jacob se réveille, il comprend que Dieu était là avec lui, dans la nuit. Plus tard, au cours d’une autre nuit, Jacob se bat avec un ange/Dieu et lorsque le jour se lève le vainqueur et le vaincu seront bénis…

Rien d’étonnant alors que Dieu ait choisi cette longue et épaisse nuit d’hiver pour manifester, non plus à tel ou tel en particulier, mais à tous les hommes, son amour et sa tendresse. Il répond au cri de ses enfants, à l’appel de son peuple. A moins que ce ne soit lui désormais qui nous cherche dans la nuit, et qui nous appelle à lui… Il fait nuit quand son fils – Jésus Christ – nait dans une étable de Bethléem, il n’y a probablement que quelqes étoiles pour éclairer la crèche, la chaleur de quelques bêtes pour réchauffer l’atmosphère. Mais celui qui dira plus tard « la lumière du monde, c’est moi » illumine déjà toute chose et sa présence si fragile et en même temps si forte au cœur de la nuit annonce la défaite totale à venir, celle de la mort au matin de Pâques.

Ils étaient quelques-uns cette nuit là, à venir contempler la lumière : Joseph et Marie bien sûr, mais aussi quelques bergers coutumiers de la nuit qui ont été tirés de leur torpeur par les anges dans le ciel et conduits jusqu’à lui. Et puis quelques jours plus tard, des savants venus d’orient avec leurs cadeaux, qui repartent chez eux plus riches et plus savants qu’ils n’ont jamais été. Et puis, d’autres encore, qui n’en finissent pas de venir voir ce roi des rois abaissé dans une mangeoire, et puis nous ce soir encore, témoins émerveillés d’un Jésus qui n’est ni un poupon en plastique ni un santon de plâtre, mais Dieu à portée de notre cœur, Dieu si proche, si vivant, si lumineux et cette rencontre éclaire non seulement notre nuit, mais notre vie toute entière. Nous sommes de plus en plus nombreux dans l’étable, et il y fait bien chaud ici ce soir. Dehors, il fait nuit encore. Le jour tarde…

Mais ici Christ rayonne, comme l’étoile du matin annonçant déjà le jour qui se lève. Nous en sommes presque éblouis. Alors, ne restons pas là. Sur nous la lumière a brillé, et nous devons la porter à d’autres.
Tous ceux qui traversent la nuit sans aucun éclairage.
Tous ceux pour qui la nuit reste un lieu de solitude et de désespoir.
Tous ceux qui marchent sans savoir où ils vont, sans comprendre d’où ils viennent.
Tous ceux qui ont peur non seulement de la nuit, mais aussi du jour qui vient parce qu’ils ne savent pas de quoi il sera fait.
Tous ceux qui sont en prison, derrière les verrous visibles d’une maison d’arrêt, ou bien invisibles d’une prison dans laquelle ils se sont enfermés eux-mêmes.
Tous ceux qui ont perdu toute espérance, toute confiance et toute estime d’eux même.

Ils sont nombreux, et ils ont besoin que nous leur apportions cette lumière et cette chaleur que nous avons reçues de Christ… En cette nuit de Noël, le Seigneur rallume en nous la feu de son amour afin que nous le propagions dans ce monde, il fait briller sur nous sa face et nous accorde sa grâce il tourne sa face vers nous et nous donne la paix. Allons maintenant, et soyons porteurs de la lumière du Christ jusqu’à ce que le jour se lève enfin sur ce monde… Que le Seigneur vous bénisse et vous garde

Amen

C. Baubérot

Live-painting de Noël

Vidéo créée à l’occasion du live-painting de Myriam.

Myriam Schott est peintre et créatrice en pâte à modeler. Avec l’Eglise Protestante Unie du Marais, elle a offert aux paroissiens et aux passants curieux un live-painting sur le parvis du temple. En dix minutes, elle leur a proposé de “voyager à travers le sens de Noël” en recouvrant l’image d’un certain vieillard barbu vêtu de rouge par celle de Jésus-Christ.

C’était le 17 décembre 2011, à l’occasion du Café éphémère de Noël.

Formation à l'accompagnement pastoral et spirituel

accompagnt2011.jpg

Dans le cadre du projet SaintPaul, voici une formation en 15 modules de découverte de l’accompagnement pastoral et spirituel. Cette formation sera suivie fin août d’une session de perfectionnement ouverte à tous ceux qui auront participé à ce parcours ou à un autre parcours équivalent proposé par l’ERF du Marais précédemment.
FORMATION À L’ACCOMPAGNEMENT

Samedi 22 octobre 2011 – ANTHROPOLOGIE
1. A Son image et à Sa ressemblance
2. Sécurité et insécurité en Christ
3. Accompagner, mais vers où ?

Samedi 10 décembre 2011 – PSYCHOLOGIE
4. Les états d’âme
5. D’âme à âme, le transfert
6. La Vérité vous rendra libres

Samedi 11 février 2012 – LIBÉRATION
7. L’âme et l’esprit
8. Maladie, santé et salut
9. Sauvés, libérés, mais de quoi ?

Samedi 14 avril 2012 – COMBAT SPIRITUEL
10. Une guerre d’information
11. Le don d’une bataille
12. A tous les niveaux

Samedi 16 juin 2012 – THÉOLOGIE
13. Questions de vie ou de mort
14. Violence et non-violence
15. Une théologie du Royaume

Session intensive du 27 au 31 août 2012

Inscription obligatoire sur http://saintpaul.pro/liberte

Formation vidéo

Initiation à la vidéo le 14 janvier 10h-17h.
Visitez le site de SaintPaul !

.