Connect été

Comme chaque été, nous vous proposons un rendez-vous hebdomadaire à l’Eglise le mardi soir de 19h30 à 21h30, autour d’un thème qui nous permet de découvrir ou redécouvrir des textes bibliques qui vont nous inspirer. Cet été, ce sont les héroïnes de la Bible qui nous donnent rendez-vous chaque mardi. Des femmes qui ont joué un rôle important dans l’épopée biblique, certaines anonymes comme la femme sunamite ou bien celle qui a lavé les pieds de Jésus avec ses larmes, d’autres qui portent un nom et ont assumé une fonction spécifique comme Déborah, juge en Israël, ou bien Esther. Elles sont tantôt discrètes, parfois viriles, ou bien judicieuses, sages ou déterminées… Trop souvent oubliées, ces femmes ont toute leur place dans l’histoire du salut et comme témoin du Dieu vivant, même si elles ont vécu en un temps et une culture où les femmes étaient considérées comme mineures. Elles viennent nous rappeler que Dieu n’hésite pas à casser les codes, à transgresser les frontières et à élargir son alliance : Il appelle qui Il veut, comme Il veut ! Ces personnages féminins nous rappellent aussi qu’il faut parfois faire preuve d’audace et de créativité avec Dieu quand les temps sont difficiles…
Ne ratez pas les soirées CONNECT de l’été !!

L’Église passe en mode été !

L’été, je ne rêve que d’une chose : sentir la chaleur du soleil et l’air salé du littoral ! Quelle originalité ! C’est vrai, 90% de mes voisins sont comme moi… ce qui rend notre expérience de la plage beaucoup moins relaxante du coup !
Mais on n’est pas tous les mêmes : mettez un poisson sur une plage déserte, il ne sera pas heureux ! Ajoutez-lui un transat, un parasol… il ne sera pas plus détendu pour autant… vous pouvez même mettre dans sa nageoire le meilleur des cocktails accompagné d’une petite ombrelle en papier, rien n’y fera, cette expérience restera une atrocité pour lui ! Pourquoi ? Parce qu’un poisson est fait pour vivre dans l’eau. Rien de ce que le monde terrestre a à lui offrir ne pourra faire son bonheur, parce qu’il appartient à la mer, il a été conçu pour la mer, il ne peut s’épanouir que dans la mer !
On peut parfois l’oublier, mais fondamentalement on est comme le poisson : on appartient au Royaume des cieux. Qu’on étouffe sur une plage bondée ou dans son petit appartement frappé par le soleil… et même si on arrive à trouver l’air et le calme dont on rêve, un seul lieu sera pour nous un véritable lieu de ressourcement cet été, ce lieu, c’est la présence du Seigneur !

Pour s’adapter aux périgrinations des uns et des autres et continuer de faire communauté tout au long de l’été, l’Église réduit la voilure et regroupe ses forces :
Toutes les miniglises se rassemblent pour des soirées communes au temple : ce sont les soirées Connect auxquelles chacun est invité tous les mardis ;
Les assemblées des trois cultes du dimanche aussi se rassemblent pour les cultes de 10h30 et 17h30 qui seuls seront maintenus ;
la e-flamme paraîtra une semaine sur deux ;
rdv@dumarais.fr fera une pause du 4 au 19 août…

L’Église passe en mode été ! Sur tous nos chemins et sur nos appels souvenons-nous de la promesse de Dieu à Moïse : “Je marcherai moi-même avec toi, et je te donnerai du repos” (Exode 33,14)

Journée verte du Marais : 24 juin !

La green team vous convie à la journée verte du Marais le dimanche 24 juin, pour célébrer ensemble la belle création de notre Père et découvrir comment nous pouvons tous rendre gloire au Seigneur en prenant soin de notre Terre.

Au programme :
– un culte autour de la Création à 10h30
– un pique-nique local et “fait maison” à 12h (place des Vosges si il fait beau, dans la crypte sinon)
– une conférence par Frédéric Baudin sur le thème « Bible et écologie » à 13h30 dans le temple
– de nombreux ateliers (fabrication d’un compost, prière, jardinage et nature en ville, balade du marais écolo, louange créative, éco-bricolage, etc.) à 14h30
– il y aura même une garderie pour les enfants entre 13h30 et 16h30
– conclusion à 16h00

Soyez les bienvenus pour toute la journée ou juste une activité, et si vous avez envie de contribuer en amont ou le jour J, n’hésitez pas à envoyer un mail à egliseverte@dumarais.fr

Nous nous réjouissons d’avance de pouvoir rendre grâce ensemble de toute cette beauté qui nous entoure !

La green team

Un bonnet phrygien bien caché dans le temple…

Un bonnet phrygien caché dans le temple… l’avez-vous déjà vu ? Pas si simple de le trouver, car il est bien caché.

Un peu d’histoire :

Symbole de la liberté et du civisme : Un bonnet phrygien est une coiffe symbole de la révolution française, c’est l’un des attributs de Marianne. Son origine est à trouver dans l’antiquité grecque et romaine : à Rome, il coiffe les esclaves affranchis. C’est là que nait sa symbolique de la Liberté qu’on retrouve et aux Etats-Unis pendant la guerre d’indépendance, et lors de la révolution française. Il est aussi symbole de Civisme des citoyens qui le portent, il est souvent rouge.

Où est-il ? Celui du temple du Marais a été sculpté pendant la révolution au-dessus d’une porte d’entrée latérale du bâtiment. Actuellement, il est au-dessus d’une porte menant à l’escalier pour monter à l’orgue. Attention ! Il n’est pas accessible au public (normes de sécurité).

La révolution : un temps de transformation pour les bâtiments de l’Eglise. En effet, la révolution française voit la fermeture du couvent des visitandines en 1790, la « nationalisation » de ses bâtiments, dont l’Eglise qui devient bien public, puis la vente des bâtiments et terrains comme biens nationaux, en différents lots. Le quartier vit pendant la Révolution et l’Empire un grand bouleversement urbanistique : la forteresse de la Bastille est détruite et de nombreux bâtiments religieux sont vendus et donc détruits, transformés, réaffectés, modifiés… de plus, des rues sont percées comme la rue Castex, ou réaménagées.

Reste… la Chapelle (le temple dans lequel nous nous réunissons aujourd’hui) ! Elle est déjà perçue comme un « Monument des arts » qu’il faut préserver. Si tout le reste du couvent est vendu et/ou détruit, la chapelle retrouve rapidement un usage, elle devient dépôt de livres : on y stocke le contenu des bibliothèques des couvents ou des « émigrés » (nobles fuyants la révolution) saisies, qui iront rejoindre les collections nationales de l’actuelle Bibliothèque Nationale. Et puis, l’Eglise est réaménagée, elle ne va pas subir de grandes modifications de structures mais elle perd certains de ses décors, les tableaux et sculptures emmenés vers ce qui deviendront là aussi des collections nationales, et surtout les décors métalliques : autel en argent, ferronneries en bronze des balustrades des chapelles, plaques commémoratives en bronze doré… L’argent part au Trésor, et le bronze fera des canons. Il faudra aussi fermer certaines ouvertures vers des endroits qui n’existent plus : la porte vers l’infirmerie, les accès vers le cloitre ou vers la pièce où les sœurs assistaient à la messe.

Club révolutionnaire : Et puis, -c’est la raison pour laquelle ce bonnet est là !-, un Club révolutionnaire s’installe dans l’Eglise. Il décide rapidement de sculpter ce bonnet phrygien au-dessus de la porte latérale d’entrée. Cela permettait de marquer très simplement car visuellement le lieu d’installation du club, et de transformer l’ancienne sculpture, un cœur immaculé de Marie, que les révolutionnaires ne pouvaient conserver ! À côté des grands clubs (Cordeliers, Jacobins, Feuillants) de nombreux clubs plus petits ou thématiques se créent. Celui de la rue Saint Antoine est le club des nomophiles, c’est-à-dire la société des amis de la loi. Particularité, c’est un club acceptant les femmes et pas comme spectatrices des débats.

Théroigne : C’est donc cette spécificité qui va fonder la réputation du club : une femme, Anne-Josèphe Théroigne de Méricourt, fait partie des fondateurs. Née paysanne dans les Ardennes belges, abandonnée, dame de compagnie, demi-mondaine entretenue, c’est son combat pour la liberté et son engagement qui lui font se construire une identité nouvelle, d’ouvrir un salon à Paris et de fonder une société patriotique : les fameux nomophiles… Très engagée, elle participe à des actions révolutionnaires, ce qui ne la protège pas des agressions des « tricoteuses ». Elle en perdra la raison et sera internée jusqu’à sa mort. Elle ne fut pas qu’une exaltée, elle a profondément contribué au débat sur la place des femmes en politique, dans la société, et elle s’est profondément engagée pour l’éducation des enfants, notamment des filles, ce dont elle a souffert étant enfant.

L’Eglise à la sortie de la révolution va connaitre une troisième vie : en 1802, Bonaparte l’affecte au culte protestant, faisant de l’ancienne chapelle du Couvent le premier lieu de culte officiel pour les protestants dans Paris. Le bonnet phrygien et la plaque noire sur la façade extérieure du temple portant l’inscription « Lois et actes de l’autorité publique » sont les seules traces de la vie révolutionnaire du bâtiment. Quand l’immeuble d’à côté s’est construit, la porte latérale a été condamnée et la sculpture oubliée. C’est sans doute ce pourquoi le bonnet est toujours là !

Aujourd’hui, marque de cette troisième vie du bâtiment, la plaque sur la façade du temple nous rappelle, en citant la Bible, que « là où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté » (2 Corinthiens 3,17)

Ecole des familles 2018

Dans notre société de l’information, les ouvrages, articles et occasions de formation sont légion, sur tous les sujets imaginables… mais si on prends peut-être facilement le temps d’apprendre le ukulele, le débouchage de toilettes ou les meilleurs exercices pour perdre du ventre, à bien y réfléchir on constate finalement qu’on consacre trop peu de temps et d’énergie à approfondir les sujets les plus importants… parce qu’on n’y pense pas, parce qu’on n’y est pas beaucoup encouragés, ou tout simplement parce que sur ces sujets l’information est plus difficile à trouver.
La vie de famille fait partie des sujets auxquels on gagne énormément à réfléchir ! C’est pourquoi le Temple du Marais organise cette année encore l’école des familles. “Ecole” parce qu’il y a bien une dimension de formation, mais que les traumatisés des tableaux verts se rassurent, ça sera en mode pic-nic, dans un endroit vert, avec des jeux en famille et des ateliers. Nous voulons offrir cette journée pour toutes les familles de l’Eglise, petites ou nombreuses, mono ou bi-parentales, fonctionnelles ou disfonctionnelles, chrétiennes ou à moitié chrétiennes… toutes !

 

 

 

Notre thème cette année sera “vivre la famille en 3D”
– vivre avec Dieu au quotidien : UP
– former une équipe : IN
– servir ceux qui nous entourent : OUT

Intervenants : Linda Clément, Charles-Daniel Maire et la Famille Grandemange.

Infos : journée du 26 mai 2018 10h-17h temple de St Germain en Laye 1 rue des loges (parking sur place, ou RER A St Germain en Laye – prévoyez d’apporter un pic-nic festif à partager !)

L’Église du Marais a désormais sa green team !

Rappelez-vous ! En septembre dernier, le lancement du label Eglise Verte avait réuni quelques paroissiens du Marais. Puis, lors des minis du mois de novembre, nous avons chacun pu (re)découvrir que Dieu nous avait donné la responsabilité de prendre soin de sa Création.

Un petit groupe est donc né autour de cette volonté de préserver la Création de notre Père !

L’objectif de ce groupe est de réfléchir à comment nous pouvons contribuer à la sauvegarde de l’environnement, en tant qu’Église mais aussi individuellement en tant que chrétien. Et plus que ça, ce groupe à surtout vocation à Agir ! Organisation d’événements, sensibilisation, changements de pratiques pour diminuer notre impact sur la Création, etc. Tout est encore à inventer !
Et comme nous faisons tous partis de la Création, chacun est le bienvenu pour rejoindre ce groupe !
Nous vous proposons donc une première rencontre le mercredi 11 avril à 19h30 à l’église. Pour nous informer de votre venue ou si vous souhaitez plus d’informations, écrivez-nous : egliseverte@dumarais.fr.

En effet, depuis que Dieu a créé le monde, ses qualités invisibles, c’est-à-dire sa puissance éternelle et sa nature divine, se voient fort bien quand on considère ses œuvres. (Romains 1, 20)

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