Comment servir Dieu de tout cœur ?

Par Benjamin

Dans cet article, je propose deux idées : pour servir Dieu de tout son cœur, il faut savoir se faire plaisir et transpirer un peu ! 

Et le sujet est important car servir Dieu, c’est vraiment le bonheur ! Que ce soit à l’Église, au travail, dans son foyer, dans son club de sport… les occasions sont multiples. Ici on va plus parler du service régulier en Église. 

1. Pourquoi servir Dieu ?

Dieu nous aime toutes et tous. C’est tout. C’est la fin de la phrase. Il n’y a aucune condition requise pour être aimé de Dieu. Pas besoin de prouver quoi que ce soit. Même pas besoin d’être un super serviteur ! 

Alors, pourquoi servir Dieu ? Parce que les chrétiens sont en relation avec Dieu. Et une relation, ce n’est pas seulement des mots d’amour, c’est aussi des gestes concrets. Il est difficile d’avoir l’un sans l’autre d’ailleurs. Que serait un ami ou un conjoint qui ne met pas en pratique ses paroles d’amour ? Le service est donc avant tout une prière, une connexion à Dieu. Et plus notre relation à Dieu est forte et vivante, plus la vie est belle. Beau programme non ?

Servir Dieu de tout son cœur, c’est donc aussi être en relation avec lui de tout notre cœur. Et c’est bien ce cœur à cœur qui nous renforce, nous libère, nous sort de nos égoïsmes et de nos peurs.

2. Savoir “se faire plaisir”

Il est difficile de se mettre au service sans éprouver aucun plaisir, aucune joie. Certes, il ne s’agit uniquement de “notre” plaisir à nous. Mais le monde chrétien a trop fait l’impasse là-dessus. Exemple : si vous détestez cuisiner, ne vous sentez pas obligé de devenir le chef cuisinier de votre Église ! Tout le monde y perdrait. N’hésitez pas à aller vers des domaines qui vous intéressent, qui suscitent votre curiosité. Évidemment, il faut prier et demander à l’Esprit Saint de nous conduire et de nous appeler précisément. Mais si la révélation n’arrive pas de suite, il est possible de commencer à servir là où vous vous sentez appelés naturellement. L’Esprit de Dieu pourra vous confirmer ou pas que vous êtes à la bonne place.

D’ailleurs, l’un des plus grands plaisirs du service, c’est de servir en Église, avec les membres de la communauté. L’Église, c’est aussi une question de relation. Trouver un rôle, un service, un ministère est la meilleure façon de trouver sa place. Ainsi, il est plus facile de s’intégrer, de mieux connaître les autres. C’est indispensable pour l’unité de l’Église et aussi pour vivre la dimension de l’amour fraternel. “Voici mon commandement : aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés” (Jean 15,12). Il s’agit donc d’un projet spirituel, qui nous rattache à l’amour de Jésus pour nous.

3. Savoir “souffrir”

Oups… ça se gâte. C’est un brin provocateur, je l’avoue. On pourrait dire “savoir donner de soi”. Je rapproche le service du don et le don de la souffrance. Le vrai don coûte et va puiser dans des ressources que nous n’avons pas en abondance. La suite du verset en parle d’ailleurs, d’une façon extrême : “Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis” (Jean 15,13). Jésus ne nous parle pas ici d’un don facile. Mais je pense que tout don comporte un effort. J’en prends pour exemple un autre passage qu’on trouve chez Luc 21,1-4. Jésus regarde les riches donner des offrandes au temple puis il voit une veuve sans ressource mettre 2 petites pièces. Jésus dira qu’elle a fait le plus grand don, car “elle a mis de son nécessaire” dans son offrande. Je pense aussi à l’exemple de parents qui élèvent un enfant : la souffrance et les difficultés sont bien présentes dans l’équation. Et pourtant, il parait que c’est la plus belle chose au monde !

Mon propos n’est pas de vous décourager. Mais c’est d’ouvrir les yeux sur la réalité suivante : tout travail, service va avec des contraintes, de la sueur, des frustrations. Et c’est aussi cela servir Dieu dans son quotidien ou à l’Église. C’est pourquoi, le plaisir ne peut être la seule motivation. Il y a aussi la fidélité. Quand mon service est trop dur, trop lourd, alors mon moteur sera cette fidélité bête et méchante : je le fais parce que je m’y suis engagé. On n’est pas tous les jours à l’aise dans ses baskets, on a pas toujours spontanément envie de prendre du temps pour Dieu ou pour les autres. Il faut juste le reconnaître, l’assumer, en parler et faire avec. Souvent d’ailleurs, les jours de service qui commencent mal finissent par une pluie de bénédiction ! Si vous souhaitez servir Dieu encore plus, découvrez quel ministère est fait pour vous ici

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