2018
L’Église passe en mode été !
L’été, je ne rêve que d’une chose : sentir la chaleur du soleil et l’air salé du littoral ! Quelle originalité ! C’est vrai, 90% de mes voisins sont comme moi… ce qui rend notre expérience de la plage beaucoup moins relaxante du coup !
Mais on n’est pas tous les mêmes : mettez un poisson sur une plage déserte, il ne sera pas heureux ! Ajoutez-lui un transat, un parasol… il ne sera pas plus détendu pour autant… vous pouvez même mettre dans sa nageoire le meilleur des cocktails accompagné d’une petite ombrelle en papier, rien n’y fera, cette expérience restera une atrocité pour lui ! Pourquoi ? Parce qu’un poisson est fait pour vivre dans l’eau. Rien de ce que le monde terrestre a à lui offrir ne pourra faire son bonheur, parce qu’il appartient à la mer, il a été conçu pour la mer, il ne peut s’épanouir que dans la mer !
On peut parfois l’oublier, mais fondamentalement on est comme le poisson : on appartient au Royaume des cieux. Qu’on étouffe sur une plage bondée ou dans son petit appartement frappé par le soleil… et même si on arrive à trouver l’air et le calme dont on rêve, un seul lieu sera pour nous un véritable lieu de ressourcement cet été, ce lieu, c’est la présence du Seigneur !
Pour s’adapter aux périgrinations des uns et des autres et continuer de faire communauté tout au long de l’été, l’Église réduit la voilure et regroupe ses forces :
– Toutes les miniglises se rassemblent pour des soirées communes au temple : ce sont les soirées Connect auxquelles chacun est invité tous les mardis ;
– Les assemblées des trois cultes du dimanche aussi se rassemblent pour les cultes de 10h30 et 17h30 qui seuls seront maintenus ;
– la e-flamme paraîtra une semaine sur deux ;
– rdv@dumarais.fr fera une pause du 4 au 19 août…
L’Église passe en mode été ! Sur tous nos chemins et sur nos appels souvenons-nous de la promesse de Dieu à Moïse : “Je marcherai moi-même avec toi, et je te donnerai du repos” (Exode 33,14)
2018
Journée verte du Marais : 24 juin !
La green team vous convie à la journée verte du Marais le dimanche 24 juin, pour célébrer ensemble la belle création de notre Père et découvrir comment nous pouvons tous rendre gloire au Seigneur en prenant soin de notre Terre.
Au programme :
– un culte autour de la Création à 10h30
– un pique-nique local et “fait maison” à 12h (place des Vosges si il fait beau, dans la crypte sinon)
– une conférence par Frédéric Baudin sur le thème « Bible et écologie » à 13h30 dans le temple
– de nombreux ateliers (fabrication d’un compost, prière, jardinage et nature en ville, balade du marais écolo, louange créative, éco-bricolage, etc.) à 14h30
– il y aura même une garderie pour les enfants entre 13h30 et 16h30
– conclusion à 16h00
Soyez les bienvenus pour toute la journée ou juste une activité, et si vous avez envie de contribuer en amont ou le jour J, n’hésitez pas à envoyer un mail à egliseverte@dumarais.fr
Nous nous réjouissons d’avance de pouvoir rendre grâce ensemble de toute cette beauté qui nous entoure !
La green team
2018
Un bonnet phrygien bien caché dans le temple…
Un bonnet phrygien caché dans le temple… l’avez-vous déjà vu ? Pas si simple de le trouver, car il est bien caché.
Un peu d’histoire :
Symbole de la liberté et du civisme : Un bonnet phrygien est une coiffe symbole de la révolution française, c’est l’un des attributs de Marianne. Son origine est à trouver dans l’antiquité grecque et romaine : à Rome, il coiffe les esclaves affranchis. C’est là que nait sa symbolique de la Liberté qu’on retrouve et aux Etats-Unis pendant la guerre d’indépendance, et lors de la révolution française. Il est aussi symbole de Civisme des citoyens qui le portent, il est souvent rouge.
Où est-il ? Celui du temple du Marais a été sculpté pendant la révolution au-dessus d’une porte d’entrée latérale du bâtiment. Actuellement, il est au-dessus d’une porte menant à l’escalier pour monter à l’orgue. Attention ! Il n’est pas accessible au public (normes de sécurité).
La révolution : un temps de transformation pour les bâtiments de l’Eglise. En effet, la révolution française voit la fermeture du couvent des visitandines en 1790, la « nationalisation » de ses bâtiments, dont l’Eglise qui devient bien public, puis la vente des bâtiments et terrains comme biens nationaux, en différents lots. Le quartier vit pendant la Révolution et l’Empire un grand bouleversement urbanistique : la forteresse de la Bastille est détruite et de nombreux bâtiments religieux sont vendus et donc détruits, transformés, réaffectés, modifiés… de plus, des rues sont percées comme la rue Castex, ou réaménagées.
Reste… la Chapelle (le temple dans lequel nous nous réunissons aujourd’hui) ! Elle est déjà perçue comme un « Monument des arts » qu’il faut préserver. Si tout le reste du couvent est vendu et/ou détruit, la chapelle retrouve rapidement un usage, elle devient dépôt de livres : on y stocke le contenu des bibliothèques des couvents ou des « émigrés » (nobles fuyants la révolution) saisies, qui iront rejoindre les collections nationales de l’actuelle Bibliothèque Nationale. Et puis, l’Eglise est réaménagée, elle ne va pas subir de grandes modifications de structures mais elle perd certains de ses décors, les tableaux et sculptures emmenés vers ce qui deviendront là aussi des collections nationales, et surtout les décors métalliques : autel en argent, ferronneries en bronze des balustrades des chapelles, plaques commémoratives en bronze doré… L’argent part au Trésor, et le bronze fera des canons. Il faudra aussi fermer certaines ouvertures vers des endroits qui n’existent plus : la porte vers l’infirmerie, les accès vers le cloitre ou vers la pièce où les sœurs assistaient à la messe.
Club révolutionnaire : Et puis, -c’est la raison pour laquelle ce bonnet est là !-, un Club révolutionnaire s’installe dans l’Eglise. Il décide rapidement de sculpter ce bonnet phrygien au-dessus de la porte latérale d’entrée. Cela permettait de marquer très simplement car visuellement le lieu d’installation du club, et de transformer l’ancienne sculpture, un cœur immaculé de Marie, que les révolutionnaires ne pouvaient conserver ! À côté des grands clubs (Cordeliers, Jacobins, Feuillants) de nombreux clubs plus petits ou thématiques se créent. Celui de la rue Saint Antoine est le club des nomophiles, c’est-à-dire la société des amis de la loi. Particularité, c’est un club acceptant les femmes et pas comme spectatrices des débats.
Théroigne : C’est donc cette spécificité qui va fonder la réputation du club : une femme, Anne-Josèphe Théroigne de Méricourt, fait partie des fondateurs. Née paysanne dans les Ardennes belges, abandonnée, dame de compagnie, demi-mondaine entretenue, c’est son combat pour la liberté et son engagement qui lui font se construire une identité nouvelle, d’ouvrir un salon à Paris et de fonder une société patriotique : les fameux nomophiles… Très engagée, elle participe à des actions révolutionnaires, ce qui ne la protège pas des agressions des « tricoteuses ». Elle en perdra la raison et sera internée jusqu’à sa mort. Elle ne fut pas qu’une exaltée, elle a profondément contribué au débat sur la place des femmes en politique, dans la société, et elle s’est profondément engagée pour l’éducation des enfants, notamment des filles, ce dont elle a souffert étant enfant.
L’Eglise à la sortie de la révolution va connaitre une troisième vie : en 1802, Bonaparte l’affecte au culte protestant, faisant de l’ancienne chapelle du Couvent le premier lieu de culte officiel pour les protestants dans Paris. Le bonnet phrygien et la plaque noire sur la façade extérieure du temple portant l’inscription « Lois et actes de l’autorité publique » sont les seules traces de la vie révolutionnaire du bâtiment. Quand l’immeuble d’à côté s’est construit, la porte latérale a été condamnée et la sculpture oubliée. C’est sans doute ce pourquoi le bonnet est toujours là !
Aujourd’hui, marque de cette troisième vie du bâtiment, la plaque sur la façade du temple nous rappelle, en citant la Bible, que « là où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté » (2 Corinthiens 3,17)
2018
Ecole des familles 2018
Dans notre société de l’information, les ouvrages, articles et occasions de formation sont légion, sur tous les sujets imaginables… mais si on prends peut-être facilement le temps d’apprendre le ukulele, le débouchage de toilettes ou les meilleurs exercices pour perdre du ventre, à bien y réfléchir on constate finalement qu’on consacre trop peu de temps et d’énergie à approfondir les sujets les plus importants… parce qu’on n’y pense pas, parce qu’on n’y est pas beaucoup encouragés, ou tout simplement parce que sur ces sujets l’information est plus difficile à trouver.
La vie de famille fait partie des sujets auxquels on gagne énormément à réfléchir ! C’est pourquoi le Temple du Marais organise cette année encore l’école des familles. “Ecole” parce qu’il y a bien une dimension de formation, mais que les traumatisés des tableaux verts se rassurent, ça sera en mode pic-nic, dans un endroit vert, avec des jeux en famille et des ateliers. Nous voulons offrir cette journée pour toutes les familles de l’Eglise, petites ou nombreuses, mono ou bi-parentales, fonctionnelles ou disfonctionnelles, chrétiennes ou à moitié chrétiennes… toutes !
Notre thème cette année sera “vivre la famille en 3D”
– vivre avec Dieu au quotidien : UP
– former une équipe : IN
– servir ceux qui nous entourent : OUT
Intervenants : Linda Clément, Charles-Daniel Maire et la Famille Grandemange.
Infos : journée du 26 mai 2018 10h-17h temple de St Germain en Laye 1 rue des loges (parking sur place, ou RER A St Germain en Laye – prévoyez d’apporter un pic-nic festif à partager !)
2018
Fin du stage d’Aglaja
J’ai eu la chance d’arriver au Marais pour mon premier stage dans une église. La question que beaucoup m’ont posé était : mais au-fait qu’est-ce que tu fais exactement ? C’était pour moi surtout un stage d’observation, c’est à dire découvrir le métier du pasteur en observant ce qu’il fait. J’ai eu la chance de faire ce stage pendant un mois où il s’est passé plein de choses : entre la semaine sainte, un enterrement, un mariage et trois baptêmes je pense que je n’aurais pas pu tomber mieux !
J’ai souvent participé à des réunions de coordination, des réunions entre les pasteurs pour organiser la semaine sainte par exemple mais aussi à des préparations de baptêmes. Sinon j’ai participé aux Maraudes mais aussi à de nombreux cultes différents ou encore aux louanges les mardis midis et aux Miniglises les mardis soirs. Il y a aussi eu des moments où je ne pouvais pas vraiment participer : les préparations de prédications par exemple ou des accompagnements spirituels où la présence d’une stagiaire n’est pas très évidente mais ce qui était génial pour moi c’est qu’au Marais il y a toujours quelque chose à faire, entre parler avec les personnes qui viennent et qui repartent ou les SDFs à qui on doit servir un repas. C’est vraiment une maison, une église vivante !
La prochaine question qu’on me pose souvent est : et alors le Marais, ton stage ça t’a plu ?
Alors oui vraiment mon stage m’a énormément plu. J’ai eu beaucoup de plaisir à venir chaque jour, à découvrir de nouvelles choses mais aussi profiter de la bonne humeur et de la bonne ambiance de travail qu’il y a ici. J’ai aussi découvert différentes possibilités de célébrer les cultes – moi qui connaissais plutôt les chants traditionnels, le pasteur avec la robe noire etc – et différentes possibilités qui finalement attirent un public différent. Je trouve que c’est vraiment une force de l’Église du Marais d’être autant ouverte à la tradition qu’à la modernité, capable d’accueillir des gens issus de contextes ecclésiaux si différents. C’est cet esprit d’accueil et d’ouverture d’esprit qui rend le Marais si vivant et divers. Ce qui m’a beaucoup touchée aussi ce sont toutes les personnes qui sont engagées dans l’Eglise.
Durant mon stage j’ai rencontré tellement de personnes accueillantes, souriantes et ouvertes que j’aurai du mal à quitter ce lieu ce dimanche. Donc merci à toutes celles et ceux qui m’ont permis de vivre un si beau mois de stage au Marais.
2018
L’Église du Marais a désormais sa green team !
Rappelez-vous ! En septembre dernier, le lancement du label Eglise Verte avait réuni quelques paroissiens du Marais. Puis, lors des minis du mois de novembre, nous avons chacun pu (re)découvrir que Dieu nous avait donné la responsabilité de prendre soin de sa Création.
Un petit groupe est donc né autour de cette volonté de préserver la Création de notre Père !
L’objectif de ce groupe est de réfléchir à comment nous pouvons contribuer à la sauvegarde de l’environnement, en tant qu’Église mais aussi individuellement en tant que chrétien. Et plus que ça, ce groupe à surtout vocation à Agir ! Organisation d’événements, sensibilisation, changements de pratiques pour diminuer notre impact sur la Création, etc. Tout est encore à inventer !
Et comme nous faisons tous partis de la Création, chacun est le bienvenu pour rejoindre ce groupe !
Nous vous proposons donc une première rencontre le mercredi 11 avril à 19h30 à l’église. Pour nous informer de votre venue ou si vous souhaitez plus d’informations, écrivez-nous : egliseverte@dumarais.fr.
En effet, depuis que Dieu a créé le monde, ses qualités invisibles, c’est-à-dire sa puissance éternelle et sa nature divine, se voient fort bien quand on considère ses œuvres. (Romains 1, 20)
2018
Et si c’était vrai ?
Chaque dimanche, des visiteurs franchissent le seuil du temple pour participer à un culte pour la première fois. Certains connaissent déjà Jésus et son amour et ils trouvent avec nous du pain pour la route. D’autres, souvent, le rencontrent pour la première fois et voient leur vie changée pour l’éternité.
Savez-vous que si notre Eglise ressemble aux autres, presque 25% des visiteurs de l’année nous rendront visite le jour de Pâques ? Et si vos amis, votre famille, votre collègue faisaient partie de ces gens la ? Et si Pâques cette année était pour eux l’occasion d’un nouvel espoir ou d’un nouveau départ ?
Nous voulons en tous cas tout organiser pour recevoir nos visiteurs en questionnement :
Les trois premiers dimanches d’avril auront la même structure : aux cultes de 10h30 et de 17h30 des prédications sur des thèmes centraux de la foi, et à 19h30 des soirées 1001 questions durant lesquelles chacun pourra soumettre directement toutes les questions qu’il se pose sur Dieu et obtenir des réponses simples, directes et honnêtes.
– Dimanche 1er avril : « Ceci n’est pas une blague ! » – comment la résurrection du Christ a bouleversé le monde ?
– Dimanche 8 avril : « Faire demi tour » – Quand le ressuscité nous déroute personnellement…
– Dimanche 15 avril : « Comment ne pas mourrir d’ennui à l’Eglise ? » – plaidoyer pour une Eglise qui apporte la vie au monde et pas l’ennui
Venez, avec un invité !
2018
Dire Dieu à la génération Y
Vendredi 23 mars à 19h30, la formation Dire Dieu nous conduira à la découverte d’une tribu très particulière et bien représentée au Marais : les millenials !
Mais quelle est donc cette secte étrange ? Les millenials sont ces jeunes adultes nés au tournant du 2ème et du 3ème millénaire – ils ont entre 20 et 35 ans -, et qui ont un manière bien à eux d’aborder le monde, le travail, les relations, l’avenir et aussi la foi. Ils sont nés avec les ordinateurs, internet et les téléphones portables. Ils ont grandi avec Facebook, Twitter, Instagram et tous les réseaux sociaux. Et ils sont comme des poissons dans l’eau de la mondialisation.
Souvent ils dérangent nos habitudes, bousculent nos codes, questionnent nos évidences. Et nous avons besoin de décodeur pour nous adapter à leurs modes de pensée. Mais peut-être qu’ils sont à leur manière aussi porteurs d’une bonne nouvelle, une autre façon de comprendre et de vivre l’Evangile. C’est ce que nous essaierons de découvrir ensemble lors de ce 4ème volet de votre formation Dire Dieu.
Pensez à vous inscrire ! http://diredieu2.dumarais.fr/
2018
Pâques 2018
Jeudi 29 mars
à 19h
dans la crypte (15, rue Castex)
Jeudi Saint > Dernière Cène
et lavement des pieds
Vendredi 30 mars
à 19h
dans le Temple (17, rue Saint-Antoine)
Méditation sur la passion du Christ
Samedi 31 mars
à 20h
dans le Temple (17, rue Saint-Antoine)
Soirée de louange
Dimanche 1er avril
à 10h30 et 17h30
dans le Temple (17, rue Saint-Antoine)
Cultes de Pâques
à 19h30
Soirée 1001 questions
2018
Semaine du Marais chrétien : Lumière !
Comme chaque année, l’Eglise du Marais participera à l’événement du Marais chrétien avec les paroisses catholiques du 3ème et du 4ème arrondissement, sous l’égide de l’association Art Culture et Foi. Autour du thème choisi pour cette 21ème session, nous mettrons à l’honneur deux artistes de notre communauté, l’une peintre, l’autre sculpteur qui présenteront quelques unes de leurs oeuvres dans le temple.
« Lumières et reflets » peintures de Blanche BECHOFF : très investie au Marais avec son époux Bernard, Blanche est bien connue dans notre communauté, mais tout le monde ne connaît pas son intérêt pour le dessin et la peinture. Autodidacte, elle fréquente un atelier de peinture académique depuis 10 ans et expose régulièrement au salon des Arts de Pontoise. Plusieurs de ses tableaux ont été primés lors d’expositions dans le Val-d’Oise.
« Ceux qui nous font vivre » sculptures avec fils de cuivre et vitrail de Junseok Mo : né en Corée du Sud en 1984, Junseok réside à Paris depuis décembre 2014 et il fréquente régulièrement notre Eglise depuis 3 ans avec son épouse Hwamin. Sculpteur, il travaille avec le métal (du cuivre surtout) et le vitrail. Il utilise la soudure pour ses compositions. Outre quelques expositions en Corée, il a exposé cet été à la galerie Paris Horizon dans le 3ème et a été résident de la Cité internationale des artistes.
Ouverture du temple au public et visites libres du vendredi 9 mars au samedi 17 mars 2018 de 15h à 19h tous les jours sauf les 11 et 16 mars.
Vendredi 16 mars à 18h : Concert Piano et chant « L’amour abondant de la croix » Atsudo Kudo Soprano, Tsuneyoshi Noda, piano